Tribune Libre - Les Anjouanais de l’extérieur mettent en garde l’opposition contre toute tentative de déstabilisation et pas d’élection ...
Tribune Libre - Les Anjouanais de l’extérieur mettent en garde l’opposition contre toute tentative de déstabilisation et pas d’élection en 2021. C’est clair.
Il ne faut pas nier la lumière en plein midi qu’il n’y aura jamais, contre toute attente, une organisation d’une élection présidentielle en 2021 et cette supposition attendue par les assoiffés du pouvoir est non conforme aux principes de la réforme constitutionnelle entérinée à l’unanimité par la population comorienne, qui a donné une crédibilité au chef de l’Etat de briguer son mandat jusqu’à 2024.
Sur ce, il est donc inenvisageable et hors question de mettre sur pied des élections qui ne servent à rien. Chemin faisant, il faut garder ceci constamment présent à l’esprit que la crise séparatiste de 2008 nous a servi des leçons et les anjouanais de tous bords en ont tiré les conséquentes apparentes.
Toute proportion gardée, il y a lieu de spécifier que le séparatisme des feux Abdallah Ibrahim et ses acolytes n’a pas apporté une solution adéquate et appropriée aux problèmes de vie sociétale auxquels confrontent les enfants Anjouanais désirant vivre dans des conditions décentes. Au contraire, les Anjouanais ont vécu les calvaires et des épreuves insurmontables.
Face à cette allure de tentative de déstabilisation orchestrée par les voyoucraties au cours de derniers mois, la diaspora anjouanaise en France suit de près et de loin l’évolution de la situation et fait appel aux fauteurs de trouble à la raison et à la prudence. Nous ne serons pas d’accord, à aucun cas, que notre île soit le théâtre de manigance malsaine des opposants de Wangazidja qui veulent à tout prix mettre du feu et du sang.
Il serait urgent et sans délai que l’Etat comorien prend les choses à bras le corps et chercher à procéder à une arrestation immédiate au soit-disant président de jeunes patriotes « Abdallah AGOI ». Les problèmes qui demeurent en discussion : Pourquoi AGOI fait fi du chef de l’Etat ?
Il serait aberrant que l’Etat baisse les bras pour laisser un citoyen ni foi ni loi d’inciter la population à travers les réseaux sociaux à la haine et à la provocation. De guerre lasse, les Anjouanais des catégories confondues soutiennent sans relâche la politique de développement durable initiée par le président Azali Assoumani visant à édifier notre Nation et à faire les Comores un pays émergent vers l’horizon 20330.
BACAR Azihar Abdou
Marseille
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