Choqué par la non-réponse de Jean-Yves Le Drian au député Jean-Paul Lecoq lors de l'audition à l'assemblée nationale...
Choqué par la non-réponse de Jean-Yves Le Drian au député Jean-Paul Lecoq lors
de l'audition à l'assemblée nationale, je voudrais partager ici mon point de
vue en espérant qu'il soit partagé par un grand nombre de mes compatriotes.
J'ai senti un le Drian très gêné comme si il ne s'attendait pas à cette
question embarrassante qui se résume à ceci : La France soutient le dictateur
Azali Assoumani qui opprime son peuple et change la constitution pour se
maintenir au pouvoir, en passant outre les accords de Fomboni garante de la
stabilité des Comores dont la France est un des garants avec la communauté
internationale. Et le Drian qui bégaye en répondant en ces termes: "nous avons
pris acte de cette élection" et il rajoute "des accords ont été signé à Paris
avec les Comores pour l'aider financièrement et travailler ensemble pour
réguler le flux migratoire à Mayotte et patati patata..."
Avec cette réponse, il apparaît clairement que la FRANCE a accepté de prendre
acte à cette mascarade électorale, en échange de la part des autorités de fait
de Moroni de renoncer et capituler sur la question de Mayotte. Le Colonel
Azali Assoumani a clairement échangé Mayotte contre une poignée de main avec
Macron à Paris et quelques miettes d'euros. Comme nous le disions, les
plusieurs milliards gaspillés à Paris en démembré 2019 pour je ne sais quelle
conférence des bailleurs, étaient destinés à acheter une légitimité
internationale plutôt qu'autres choses.
Élu par une mascarade électorale décriée à l'intérieur et à l'extérieur, le
Colonel Azali Assoumani n'avait d'autres recours que de multiplier ses
déplacements à l'étranger pour montrer à l'opinion nationale et internationale
qu'il bénéficie d'une légitimité internationale. Peine perdue puisque à ce
jour, grâce au travail diplomatique effectué par l'opposition Républicaine, il
est pointé du doigt partout où il va comme un dictateur et usurpateur de
pouvoir.
Ainsi, à l'approche de 2021, je conseillerai à Azali d'ouvrir le dialogue
nationale nécessaire pour une transition pacifique, sous l'égide de la
communauté internationale avant que cela ne soit trop tard. Son départ
immédiat et au plus tard le 26 mai 2021 n'est ni échangeable ni négociable et
c'est le préalable à toute négociation avec le Colonel Azali Assoumani.
Ahmadou MZE
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