𝐋𝐞 𝐏𝐫𝐞́𝐬𝐢𝐝𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐢𝐫𝐢𝐠𝐞 𝐥𝐚 𝐩𝐫𝐢𝐞̀𝐫𝐞 𝐝𝐮 𝐯𝐞𝐧𝐝𝐫𝐞𝐝𝐢 𝐚̀ 𝐌𝐧𝐨𝐮𝐧𝐠𝐨𝐮 Le Président de la République Azali Asso...
𝐋𝐞 𝐏𝐫𝐞́𝐬𝐢𝐝𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐢𝐫𝐢𝐠𝐞 𝐥𝐚 𝐩𝐫𝐢𝐞̀𝐫𝐞 𝐝𝐮 𝐯𝐞𝐧𝐝𝐫𝐞𝐝𝐢 𝐚̀ 𝐌𝐧𝐨𝐮𝐧𝐠𝐨𝐮
Le Président de la République Azali Assoumani a dirigé la prière du vendredi à Mnoungou dans le Hamahamet. Dès l’entrée du village une foule immense composée de femmes et hommes drapés de leurs habits du jour, l’ont accompagné jusqu’à l’entrée de la mosquée.
Les femmes devant la mosquée répétaient Talâ El badru Alayna ! la chanson historique, concernant la Hidjra du Prophète Mohammed (sala Allah Alayhi Wa salam) et ses compagnons, émigrant clandestinement à Médine fuyant la Mecque, sa chère ville natale.
Cette même chanson sera reprise à la sortie pour accompagner le président et sa délégation, toujours à pied, à pas de danse, pour partager un déjeuner offert par le village.
A la mosquée les discours étaient axés sur la paix et la gratitude, évoquant « le véritable croyant armé de patience face aux épreuves qui le touchent mais qui est plein de gratitude pour les bienfaits reçus ».
Selon l’orateur, la gratitude à l’égard de Dieu est une qualité précieuse, reprenant pour exemple le verset « Alors qu’il y a peu de Mes serviteurs qui sont reconnaissants », Dieu promet d’accorder par contre ses bienfaits que « Si vous êtes reconnaissants, très certainement j’augmenterai (Mes bienfaits) pour vous ».
Dans son allocution, Hassane Matchindo déclare que le Hamahamet, le Mboikou et la ville de Mnougou expriment leur gratitude pour cet honneur et présente par avance ses excuses « si par le pur des hasards un jour dans cette région, le Président a vu des choses qui ne lui ont pas plus. »
« Nous vous exhortons au nom de vos pères Taki Abdoulkarim et Mohamed Chafiou qui vous ont tant aimé, d'accepter ces excuses ».
Selon lui, « l'émergence que vous prônez doit être soutenue par une culture d'excellence et un vrai sens des responsabilités. »
Le Président a pris brièvement la parole pour saluer cette belle opportunité de se retrouver dans ce lieu prière pour un rappel. « Je suis éternellement reconnaissant à cette région car c'est Taki qui m'a envoyé à l'école de guerre et qui m'a nommé chef d'Etat major. »
Le président a attiré l’attention sur le discours basé sur le mensonge qui ternit l’image du pays, en voulant faire des Comores un pays à risque sécuritaire, alors qu’elles demeurent « un havre de paix. »
Beit-salam
COMMENTAIRES