Serions-nous Tous Des Violeur (e)s Potentiel (le)s ? (1 ère partie) S’il y a un domaine où l’égalité des sexes est respectée c’est ce...
Serions-nous Tous Des Violeur (e)s Potentiel (le)s ? (1 ère partie)
S’il y a un domaine où l’égalité des sexes est respectée c’est celui du viol sur mineur. D’ailleurs le mot mineur se prononce de la même façon que ça soit au masculin ou au féminin. Heureusement que le français québécois permet l’ajout d’un « e » pour féminiser le terme
mineure.
Machisme et réification de la femme. Notre société comme chacun le sait est dominée par l’homme. Les hommes dominent un peu partout dans les foyers, les bangwe, la fonction publique, les gouvernements, toutes les manifestations publiques, ceci jusqu’aux mariages et aux enterrements. Si elles y participent, elles doivent se faire discrètes et orner la manifestation de leurs youyou et de leur beauté.
Si l’homme est impliqué à 80% au moins dans les violences sexuels, il faut chercher à savoir pourquoi. L’interprétation de la primauté de l’homme dans le verset « A ridjali Kawamuna anla Nissai » dans notre société enlève à ce verset le sens originel de « guide » pour mettre l’accent sur la
« domination » de celui-ci sur la femme. C’est ainsi que les hommes fondent la réification de la femme, objet de plaisir ou une potiche qui orne le salon du mari.
Dès lors, même la perception du « viol » qui sous-entend « agression » , et « violence » est biaisée car ces caractéristiques du viol excluent d’emblée la femme , considérée comme « faible », « douce » donc incapable « d’agression » de « violence » sur un homme .
Nous sommes tous et toutes des violeur(e)s potentielle)s de façon active ou passive , car si nous ne commettons pas l’acte en tant que tel, nous acceptons de bénéficier de la violences faites à nos enfants, nos sœurs, nos femmes, etc. Plusieurs causes sont soulevées lors des débats publics ou sur les média et les réseaux sociaux. On parle du manque de la bonne éducation religieuses et traditionnelle qui faisaient des enfants des êtres obéissants aux principes moraux et éthiques que de sages maitres coraniques dispensaient dans les payalashio.
On parle aussi de la pauvreté qui fait que certaines catégories de parents très démunis acceptent la violence morale et physique faite à leurs jeunes garçons et leurs jeunes filles, pourvu qu’ils ou elles fassent bouillir la marmite et assurent d’autres dépenses liées à la vie de la famille, écolage, crédits téléphoniques etc. Ainsi on serait tous et toutes des violeur(e)s potentie(le)s actifs (ves) ou complices.
Encore faut-il se demander pourquoi ? Dans les sociétés où les groupes qui privent socialement l’homme de la femme on constate un taux élevé d’homosexualité, de lesbianisme ou d’autosatisfaction sexuelle. Une anecdote que racontait un ancien étudiant en Egypte hébergé dans une famille égyptienne rapportait la sodomie de la sœur par le frère.
Le Comorien choqué par cette pratique impensable dans sa société , se fit un devoir de dénoncer cette pratique auprès du père . Ce dernier au lieu de gronder ces enfants s’en prit au jeune comorien lui disant que ce sui se passait dans cette famille ne le regardait pas et qu’il fallait bien que les enfants se détressent à l’approche des examens. Le jeune comorien fut renvoyé de ce foyer . Un autre exemple se constate dans les orgies qui se passent dans les caves des villas cossues des Seigneurs du pétrole et dont les victimes sont souvent les employées de maisons qui font l’objet de tournantes avec tous les hommes de la famille.
Les Comores ont eu à déplorer un assassinat d’une de ces employées de maison qui a été rapportée par un membre de la famille. Il est aussi de notoriété publique que ces mêmes Seigneurs du pétrole
ne se privent pas de vacances sur la côte d’Azur où ils ont des résidences secondaires avec belles filles qu’ils louent comme des objets Les pratiques homosexuelles se retrouvent également dans les internats, les camps militaires, et en général dans les endroits où est bannie la mixité ce qui correspond à la nature des êtres humains qui ne peuvent pas contrôler facilement leur pulsions sexuelles.
La preuve la plus criante sont les scandales récemment révélés par les hautes autorités de l’Eglise catholique à commencer par le Papa lui-même de la pédophilie de nombreux prêtres malgré leur vœux de chasteté .Bien entendu on évoque dans les causes de l’explosion des violences sexuelles l’influence néfaste d’internet et des télé-novellas qui peuvent faire miroiter une vie différente de celle que les enfants et les parents vivent sur nos iles.
La preuve la plus criante sont les scandales récemment révélés par les hautes autorités de l’Eglise catholique à commencer par le Papa lui-même de la pédophilie de nombreux prêtres malgré leur vœux de chasteté .Bien entendu on évoque dans les causes de l’explosion des violences sexuelles l’influence néfaste d’internet et des télé-novellas qui peuvent faire miroiter une vie différente de celle que les enfants et les parents vivent sur nos iles.
On accuse la distribution facile de l’alcool et de la drogue dans les milieux de la jeunesse, qui rappelons le est abondamment fournie par les politiciens en période de campagne et pire encore par les notables pour animer les « DJALICO » .
Un argument assez contestable mais qui va dans le sens du manque de contrôle des pulsions sexuelles surtout chez les hommes consiste à dire que les belles filles habillées de façon sexy provoquent les hommes qui ne peuvent pas résister au sex-appeal soit mais qu’en est-il de l’homme qui séduit cette fille par l’agent et la vie facile ? On demande d’une part aux filles et aux femmes d’être belles et de se taire et en même temps on leur reproche de ne pas pouvoir se défendre devant les prédateurs sexuels et on fait de ses victimes des coupables ?!
La solution serait-elle alors le Hijab ? Certes une fille cachée derrière le hijab cache son corps aux regards d’éventuels prédateurs sexuels. Mais là encore la perversité humaine peut faire que l’homme soit attiré par ce corps caché et la femme ainsi cachée peut profiter de l’incognito pour s’adonner à ses vices sexuels si elle en a. Ā ce propos une anecdote rapportée par une des participantes à la conférence sur la violence sexuelle au CNDRS le mercredi 27 août dernier, révèle le cas d’une jeune fille en hidjab qui s’est rendue au bord de la mer en plein jour du côté du Café du Port. Les badauds intrigués par ce genre de personne qui d’habitude ne fréquente pas le bord de mer pour ses besoins naturels, la voient remonter sur la route complètement métamorphosée avec collant et tee-shirt et sans son hijab. L’explication est que cette fille ne pouvait pas s’habiller comme ça dans son village et elle avait caché ses « vêtements de Moroni » dans son sac.
On cite également l’augmentation de la population et le cosmopolitisme de plus en plus accentué dans la capitale Moroni où il n’ y a pas que de bons comoriens musulmans. Des exemples des plus révoltants les uns comme les autres tels ces parents qui ont été capables de falsifier l’âge leur fille pour la faire devenir une mineure de 16 ans tandis que celui du garçon dans la même classe que la fille était de 21 ans ! On a parlé aussi de l’inceste d’un oncle par attouchements sexuels sur ces deux nièces de 5
et 8 ans.
La fréquence de ces violences sexuelles ces derniers temps pose problème et de multiples raisons qui tendent à expliquer ce phénomène ont été avancées. Les impacts d’une telle publicité sur les violences sexuelles ces derniers mois , sont tout d’abord un traumatisme de la société qui s’exprime soit par une radicalisation de l’opinion publique ou au contraire et paradoxalement, par une banalisation de ces violences suivant un effet de miroir qui fait que chaque personne concernée par elles, se dit qu’après tout il n’est pas seul et que son acte est moins grave que celui du voisin .
C’est à ce niveau que l’Université des Comores et ses enseignants chercheurs devaient s’impliquer pour collecter les données statistiques mais aussi avancer des explications rationnelles à cette mutation sociale que sont en train de vivre les Comores.
Aboubacar Ben Said Salim
HaYba FM, la Radio Moronienne du Monde
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