Tribune Libre - Pourquoi les notables de Wagazidja à Paris se mêlent-ils sur la plainte d’escroquerie déposée contre Ortega? Où sommes...
Tribune Libre - Pourquoi les notables de Wagazidja à Paris se mêlent-ils sur la plainte d’escroquerie déposée contre Ortega? Où sommes-nous ? En France ou aux Comores ?
La plainte déposée par le vaillant et l’homme d’exécution, la majesté Bandroudine à l’encontre de « l’Ortega humanitaire » par rapport à l’affaire d’escroquerie en bande organisée, abus de confiance, usage de faux et corruption à grande échelle devrait à juste titre servir des leçons aux malfaiteurs. Chemin faisant, Ortega a mis sur pied un pseudo « Association » dont l’objectif assignée consiste à aider les gens les plus vulnérables et démunis. Sur ce, il collecte d’arrache-pied des mannes financières considérables qui se font grâce aux donations et à la générosité manifeste des contribuables comoriens vivant en France.
En connaissance de cause, il s’avère indéniable selon les informations fournies par Badroudine que le journaliste Ortega aurait détourné une somme faramineuse de 45 000 euros, et il est à noter qu’il y a une opacité totale dans à la gestion. C’est pour autant, l’opiniâtre Badroudine, un homme de bon aloi a insisté sur le fait qu’il est indispensable qu’Ortega explique de manière clairvoyante la façon dont il a géré les 45 000 euros. Une chose dont le journaliste n’a pas donné suite ; mais il lui a rétorqué de manière grandiloquente de propos acerbes. En conformité à la loi, la plainte a été déposée pour que la justice se fasse et l’inculpé soit puni de manière exemplaire par la loi française.
Contre toute attente, il se peut que des délégations de wagazidja à Paris se mobilisent et fassent pression à Badroudine de retirer de manière ipso facto la plainte déposée au Commissariat de Police. Dans tous les cas, nous ne sommes pas stupéfaits de la mentalité des comoriens vis- à-vis de la légitimité de détournements de fonds publics. La corruption fait partie intégrante des mœurs, des us et coutumes des Comores. Elle est une monnaie courante, une culture héritée par nos ancêtres, une valeur morale, des principes et des valeurs. La corruption constitue indéniablement une idéologie innée et conforme à notre religion islamique comorienne.
Un détournement des biens publics n’est pas un pêché ni une transgression à la loi ; mais un acte pardonnable au sein de la société comorienne. C’est par conséquent, les notables de wagazidja à Paris s’apprêtent à redorer l’image d’Ortega car ils estiment que le journaliste a accompli une mission héroïque. Comment voulez-vous que les îles comoriennes connaissent une prospérité économique, un développement durable, une justice équitable, une égalité de chance étant donné que vous êtes de corrompus ? Qui plus est il peut aller contre l’évidence qu’en France rien n’est gratuit, à l’exception des aides sociales qui sont encadrées par le code de la sécurité sociale. Si Ortega s’engage de pied ferme à mettre en place « une association humanitaire ».
C’est parce qu’il attendrait avec impatience un gain de cause qui se traduit par deux volets. Soit il déploie des efforts inlassables pour apporter des ballons d’oxygène aux démunis de « Ouzini » en attendant qu’Allah lui paie au jugement dernier. Mais cela peut se faire à condition qu’il travaille pour subvenir au besoin quotidien. Pourquoi il a chargé deux voitures privées dans le container destiné au Village d’Ouzini ? C’est tout simplement, il aurait tiré profit au nom de l’association. Si « Ortega live » n’a pas changé de vision de transparence dans un Etat de droit comme la France, il aura affaire à forte partie et risquera gros dans son avenir.
BACAR Azihar Abdou
Marseille
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