Ce reportage sur les pratiques de l'Etat français à Mayotte devraient susciter l'indignation générale de l'opinion mondiale ...
Ce reportage sur les pratiques de l'Etat français à Mayotte devraient susciter l'indignation générale de l'opinion mondiale et appelle des vives réactions de la part des structures officielles et de la société civile française. L'administration française de Mayotte propage sciemment le virus covid-19 dans les prisons maoraises destiné à ce qu'elle appelle les clandestins.
Les expulsions qui s'ensuivent vont propager la covid-19 dans les autres îles comoriennes. Un nouveau crime de l'Etat français contre les Comoriens qui vient s'ajouter au visa Balladur, ce mur marin qui sépare les îles Comores et qui a provoqué des dizaines de milliers de morts depuis son érection en 1995.
Cette mise en danger des Comoriens est ignorée des Comoriens, ne fait l'objet d'aucune riposte.
L'Etat comorien dirigé par Azali se rend complice de ce crime contre notre pays en acceptant la reprise des expulsions et n'entreprenant rien contre ce danger. On a du mal à comprendre qu'un Comorien, qui plus est, un Chef de l'Etat, se rende complice de cette mise en danger de mort de la population qu'il est censé administrer. Il ne lui suffit pas d'avoir tourné le dos à Maore. Il ferme les yeux sur l'exportation du covid-19 par la France vers notre pays.
YENTSI YIFU WENYI car aucune voix d'une organisation comorienne, ni parti politique, ni organisation non gouvernementale (même le Comité Maore dirigé par Faouzi) n'élève la voix. Les dirigeants de l'Union de l'Opposition et leur Conseil National de la Transition semblent zapper la question de Maore, ils se glorifient d'avoir été reçus par le quai d'orsay, par ceux-là même qui sont les premiers responsables des crimes ignobles commis contre notre pays. Quand ils vont à Génève, ils ne soulèvent pas cette question essentielle.
Il faudrait une riposte populaire contre les expulsions. Malheureusement le Comité Maore qui les suscitait hier n'est plus. Toute initiative serait la bienvenue pour montrer qu'il existe aux Comores une opinion publique.
Idriss Mohamed Chanfi
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