CALVAIRE DU PEUPLE ET LA JOIE DES CREATURES CRUELLES Là, le peuple meurt de faim, meurt d'AVC causé par le désespoir né d'un avenir ...
Là, le peuple meurt de faim, meurt d'AVC causé par le désespoir né d'un avenir sombre, meurt à l'océan sur le chemin de fuir la misère et de la recherche des soins... et à quelques peu de mètres de là-même, la balade des êtres cruels. Ils s'amusent, ils rient, ils se réjouissent et se contentent de leurs œuvres.
Ils se disent gouvernants. Mais ils gouvernement qui, moment où ils causent la fuite des hommes et femmes et des enfants, soit vers la mer assassine qui les avalent, soit vers l'exil ? Ces jours, nous avons assisté à l'enterrement de dix comoriens morts dans le petit espace qui sépare Maore et Ndzuani, donc en mer.
Lors du drame, ces comoriens victimes n'avaient que d'yeux pour contempler le désespoir et les cœurs enregistrant leurs mauvais sorts. Comme rien ne se pose sur la responsabilité de l'Etat, et des gouvernants, ces derniers font la sourde-oreille. Ni mot officiel, ni "alhamdulillah" ni condoléance. Ce qui les préoccupe, les poches pleines d’argent.
Mes condoléances aux familles des disparus "mgu nawarehemu yawalaze pvema"
Said Yassine Said Ahmed
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