Le président malien Ibrahim Boubacar Keita (à droite), aux côtés de son Premier ministre, Boubou Cissé. Photo MICHELE CATTANI/Archives AFP...
Le président malien Ibrahim Boubacar Keita (à droite), aux côtés de son Premier ministre, Boubou Cissé. Photo MICHELE CATTANI/Archives AFP |
Le président malien, Ibrahim Boubacar Keïta, et son Premier ministre, Boubou Cissé, ont été arrêtés ce mardi en fin d’après-midi à Bamako par des militaires en révolte.
Un palier supplémentaire a été franchi dans la crise qui déchire le Mali depuis juin. Le président malien Ibrahim Boubacar Keïta et son Premier ministre, Boubou Cissé, ont été «arrêtés» ce mardi en fin d’après-midi à Bamako par des militaires en révolte, affirme un des chefs de la mutinerie.
«Nous pouvons vous dire que le président et le Premier ministres sont sous notre contrôle. Nous les avons arrêtés chez lui» (au domicile du chef de l’Etat), a déclaré ce militaire ayant requis l’anonymat. «IBK (le président Keïta) et son Premier ministre sont dans un blindé en route pour Kati», le camp militaire de la banlieue de Bamako où la mutinerie a débuté dans la matinée, a affirmé une autre source militaire dans le camp des mutins.
La Cédéao opposée «à tout changement politique anticonstitutionnel»
Mardi matin, des soldats maliens ont tiré des coups de feu dans le grand camp militaire de Kati, dans la proche banlieue de Bamako. Les réactions ont fusé, alors que des soldats prenaient progressivement le contrôle de cet important camp militaire proche de Bamako. Les Etats de l’Afrique de l’Ouest ont dénoncé mardi une «mutinerie» en cours à Bamako et appelé les militaires maliens à «regagner sans délai leurs casernes».
La Communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) «rappelle sa ferme opposition à tout changement politique anticonstitutionnel et invite les militaires à demeurer dans une posture républicaine», a-t-elle indiqué dans un communiqué. Avant d’ajouter : «En tout état de cause, elle condamne vigoureusement la tentative en cours et prendra toutes les mesures et actions nécessaires à la restauration de l’ordre constitutionnel.»
Par AFP
La Communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) «rappelle sa ferme opposition à tout changement politique anticonstitutionnel et invite les militaires à demeurer dans une posture républicaine», a-t-elle indiqué dans un communiqué. Avant d’ajouter : «En tout état de cause, elle condamne vigoureusement la tentative en cours et prendra toutes les mesures et actions nécessaires à la restauration de l’ordre constitutionnel.»
Par AFP
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