Aux Comores, les actes de viols et agressions sur les mineurs deviennent de plus en plus fréquents. Chose qui ne devrait laisser personne...
Aux Comores, les actes de viols et agressions sur les mineurs deviennent de plus en plus fréquents. Chose qui ne devrait laisser personne indifférente.
Nos enfants, nos nièces, nos neveux, nos et nos garçons de bas âge sont devenus les cibles de ces prédateurs à abattre. La solution pour enrayer ce fléau traine car en moins d’un mois, nous comptons jusqu’à 10 cas de viols et /ou agressions soit près de 2 cas tous les trois jours. Cela devient plus triste, révoltant.
Ce fléau n’inquiète pas les autorités qui se sont nuées dans le silence. Pourtant nombreux parmi les bourreaux de nos enfants sont des éducateurs, des chefs religieux, des notables, des oncles voire même des pères de famille. Chaque jour, nait des associations se réclamant « de la lutte contre les agressions », « de la protection des droits des enfants »... des mouvements qui n’apportent rien que des bons discours, des ateliers et des conférences. Ces associations ne font rien de concret dans leurs actions. On a comme l’impression que la création d’une telle association est devenue source de revenue et d’obtention de fond.
Pire encore, si on va plus loin, on verra qu’une grande partie des femmes comoriennes ont été victimes d’agressions et/ou de viols. Nous devons briser le silence. Encastrer ces pédophiles est, pour moi, la solution pour ne plus avoir à revivre ce cauchemar car nos juges sont pour l’injustice et ils oublient que ces enfants ne sont pas des objets sexuels.
Zid Yazid
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