Costume bleu foncé, cravate bleue claire, couleur de son parti. Greloté, l’homme était si pressé, mais vraiment pressé pour le pupitre ce...
Costume bleu foncé, cravate bleue claire, couleur de son parti. Greloté, l’homme était si pressé, mais vraiment pressé pour le pupitre ce jeudi 11 juin 2020. Le colonel a été trop paniqué, toujours mal à l’aise devant un journaliste même ceux qui bricolent. Et la scène était singulière. L’homme c’est Azali. Devant le pupitre, ça sentait l’affolement à bord du Vaisseau de la terreur.
Même si lui et les régisseurs des pupitres voulaient contrôler les mots des journalistes, il savait que d’autres allaient être un peu rigides. D’abord, les mosquées sont fermées, mais les danses du mépris au petit peuple, qui manquaient le colonel, ont été exécutées. Le cas de Sambi a été le sujet moteur de cette conférence de presses, donc qu’on se focalise sur ce.
« La perte du sang froid »
Comme le mépris, le désamour et les provocations, sont encrés dans ses veines, colonel Azali est toujours dans ses envies de cafouiller le climat comorien après l’avoir amoché par ses intrigues ridicules. « Ce qui est arrivé à Sambi, je ne le souhaite à aucun comorien notamment un ancien président ». Prononce Azali, et ce passage est curieux dans le mental de l’homme. Il a été sérieux Mr le colonel quant à la prononciation de ces mots provocateurs ?
Il a été sérieux quand il affirmait devant tout un peuple qu’il fait souffrir l’ancien Rais dans le cachot où il se trouve ? Oui la frayeur se lisait sur sa mine et la promenade de ses paroles. Toujours une perte d’haleine ininterrompue avec un battement de cœur si fort, dix fois par seconde. Nerveux, le colonel était derrière son pupitre. Une question sur la justice, il a vite sauté sur les mines d’Anjouan. Cela dans le but de faire peur aux insulaires, moment où 2021 s’approche. Et la victime Sambi lui terne son mental.
« Une lettre qui fait peur qu’un fusil »
« Il m’a écrit une lettre, il l’a publiée sur les réseaux sociaux… mais pourquoi il n’attendait pas que je lui réponde avant de la mettre en public… donc c’était une mise en garde et non une lettre qu’il m’a écrit…, c’est ce que j’ai compris. », disait le colonel Azali dans son discours à Anjouan. Comme le rationnel et la justice fâchent avec le pouvoir en place, le Maitre de ce pouvoir s’entête. Ce pouvoir des alibis. Sans doute tout le monde a compris qu’Azali n’est pas en mesure de répondre à ce courrier bien détaillé et garni de lumière.
Son morgue démesuré à l’humain et à son peuple, son air dédain envers les hautes personnalités cautionnement son manque de réponse à ce courrier. Ce qui se trame à la présidence, est loin d’être un secret étanche. Alors c’est bien la présidence de Bafuni qui a publier clandestinement ce courrier via ses petits boucliers mais qui souhaitent maintenant demeurer dans le noir voyant le naufrage du vaisseau si près. Ca pour faire de cette lettre une poudre.
« Présidence aurait publié le courrier de Sambi »
Accuse qui le tyran ? Ahmed Abdallah Sambi, qui n’a pas accès à la connexion là où il se trouve ? Ce n’est ni sa famille ni ses avocats, ni aucun proche, surtout ce moment que les visites sont suspendues à cause du Covid-19. Mais qui publié ce courrier sur les réseaux sociaux si ce ne sont pas les francs-tireurs du castel ? Encore cette fois-ci la présidence de Bafuni a échoué son plan. Comme Azali ne fera pas justice pour Sambi, il ne répondra pas la lettre de Sambi.
Mais vraiment l’homme a été frémi. Sous ses yeux, sont lues les réponses que les doyens de la politique comorienne qu’il a rencontrés simultanément, pour ses fantasmes politiques lui ont données. Les réponses de ces trois grands hommes lui étaient accablantes. Raison de plus qu’il été furieux derrière le pupitre. La tonne de mensonges pour éviter de répondre à cette lettre légitime, dépasse l’imagination. Mais pourquoi cet homme qui se sent plus fort que Dieu, esquive tout ce qui est vérité et rationnel ? Et tout cas, la fin de ce régime s’annonce aussi cruelle.
« La profanation de l’élégance »
Comble du mensonge, c’était dans son sa conférence de presse. « Je suis le responsable et non coupable de la justice. Par élégance, j’ai aménagé la maison du président Sambi pour sa prison. C’est ce que j’ai pu faire. Et bien que je sois le garant suprême de cette justice, je ne peux pas m’ingérer… Je laisse la justice avec sa liberté, donc seule sa décision qui prime. Je défie quiconque, dès Azali 1, 2 et 3, qui dira que j’ai appelé un magistrat pour une affaire ». Disait-il. Il a le pouvoir d’étouffer sambi, mais du pouvoir de lui faire justice, il ne dispose pas.
Sacré élégant ! Pour l’aménagement de sa maison, il est à retenir que cela n’a rien avoir avec Azali. Le jour où la justice et la considération de l’homme voulaient s’inviter au palais de justice de Moroni, ça a couté un poste à un procureur. La Maison de Sambi a été aménagée pour sa prison car avec son titre d’ancien président, il ne doit pas aller à Le Moroni2, alias Dawedju. Colonel Azali tient toujours à châtier A.A Sambi et décapiter son parti politique.
Said Yassine Said Ahmed
COMORESplus
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