La quête d'une présidence à vie, devenue une pratique courante dans plusieurs anciennes colonies françaises, reflète une condition d...
La quête d'une présidence à vie, devenue une pratique courante dans plusieurs anciennes colonies françaises, reflète une condition d'échec politique de leurs Chefs d'État.
Azali Assoumani président de l'Union des Comores, élu démocratiquement en 2016, se trouve dans le besoin de conquérir cette longévité de la magistrature suprême.
Cette avidité de rester au pouvoir pour l'ex putschiste de 1999, se revêtant de cette dégradation d'après l'Union de l'opposition comorienne, au cours de ces deux dernières années, est suite de coups d'état institutionnel, constitutionnel et électoral revoyant à des virulentes marches du 2021.
Une manie de rester à la tête de la République Comorienne qui s’explique par une certaine crainte de poursuites après un règne ponctué de crimes financiers et de guerres, lesquels cette union d'opposition ne cesse de clamer haut et fort.
C'est de ce fait que le président Azali Assoumani cherche à s’accrocher au pouvoir, et son unique alternative à cette entreprise tant contestée sur la scène politique nationale, est l'utilisation de la force des armes.
Car le Chef de l'État s'est vu user des différents prétextes économique et sécuritaire, lors des assises nationales pour éviter une passation pacifique du pouvoir à un successeur en 2021. Ces mêmes assises, sont à l'origine de la longue liste des coups d'état cités ci-haut et que l'Union d'opposition comorienne condamne en montrant au président les marches d'une sortie jusqu'au fameux 2021.
Ainsi dans le cas du président comorien, le situation ne se s'exprime pas par une recherche d'obtention de garanties de la part d'un futur successeur, comme l'arrangement de Felix Tshisekedi et Joseph Kabila en République Démocratique du Congo (RDC).
Et à défaut d'un tel compromis, le président Azali Assoumani mise sur une présidence à vie au détriment de la sienne. Car en comparant les propos de son directeur de cabinet chargé de la défense et de ceux de l'Union d'opposition comorienne, il n'est plus question de jouer la carte d'exil.
Qui vivra verra !
Salec Halidi Abderemane
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