POLITIQUE : Pluie de conférences de presse ou la guerre des mensonges certifiés Ces derniers jours on est inondé par des conférence...
POLITIQUE : Pluie de conférences de presse ou la guerre des mensonges certifiés
Ces derniers jours on est inondé par des conférences de presse qui coulent à flot sans argumentation. Une, qui est tenue par Mahamoud Salim Hafi, Directeur Général de L'ORTC a été transformée à un camp de menaces contre le journaliste Haribou Abdallah.
Ce journaliste, traité d'un vaut rien par le secrétaire insulaire du parti CRC, Soulamana Abdoulhoussene que par ce qu'il a porté la plume dans la plaie en posant une question qui vexe :"2021, le tour d'Anjouan".
"Qui s'excuse,s'accuse", veut l'adage... C'est devenu un exercice quasi quotidien pour la classe politique ou sociale comorienne de tenir une ou des conférence (s) de presse pour dénoncer ou apporter des explications pour des faits supposés ou avérés. Il va s'en dire que le paysage médiatique est pollué par des adeptes d'une nouvelle technique de l'information et de communication (NTIC). On se passe en effet des canaux de communication traditionnelle, en l'occurrence, la radio, la presse écrite et la télévision.
La communication est facilitée , banalisée bref chacun peut être journaliste ou simple communicant.
Cette liberté d'expression est loin d'être sans conséquences car on se fait à la fois journaliste et rédacteur en chef, communicateur savant et conférencier politologue. Il n'y a donc pas une ligne éditoriale respectée et respectable : chose qui brouille la communication et favorise une anarchie dans le code de l'information.
Nous constatons, en dépit de crise sanitaire, une évolution quasi excessive des conférences de presse qui , la plupart, ne répond aucune attente sociale, mais se livrent à des attaques personnelles, sans le moindre souci d'élucider une vérité. Le peuple comorien est encore une fois contraint à consommer, pour ne pas dire, écouter les mensonges de nos politiques. Mais en l'état actuel des choses, on dirait que trop, c'est trop.
Trop, c'est trop parce que nous constatons que les insultes, les accusations fallacieuses, les provocations et les menaces font l'objet ou les objets de ces conférences.
Le peuple comorien pris entre ce jeu dangereux est conduit à se demander de quel saint se vouer entre pouvoir et opposition.
Véritable dilemme puisque le paysage médiatique est souillé, pollué par des mensonges de tout genre, il reste, peut-être, à redonner confiance aux canaux médiatiques classiques pour espérer une information fluide et qualitative.
Le Parti Juwa à leur tour a tenu une, sans rien dire. Que des inepties qui ne font qu'enfoncer l'honorable ancien Président de la République Mohamed Abdallah Sambi et amplifier la déroute d'une grande majorité de la population qui croit au Fundi Sambi, mais qui n'entend activement que ceux qui exploitent une situation pour se déblayer des terrains politiques. Pas besoin de mentionner les dates.
#AM et #NJ ©️Comores Magazine
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