Depuis un certain temps un homme s'est distingué parmi la noria de nos opposants. Un homme élégant BCBG aimant à outrance la frime ma...
Depuis un certain temps un homme s'est distingué parmi la noria de nos opposants. Un homme élégant BCBG aimant à outrance la frime mais, dont le profil psychologique ne répond qu'à la hauteur des exigences de ses ambitions démesurées, frisant de fois, la folie de grandeur.
Il fait feu de tout bois, s'exposant à outrance pour se faire remarquer, surtout là où l'argent brille aux milles feux.
Il fait feu de tout bois, s'exposant à outrance pour se faire remarquer, surtout là où l'argent brille aux milles feux.
Pour lui, le principe est simple, l'argent n'a pas d'odeur. On l'a vu à plusieurs endroits mettant la main dans le sac notamment chez Mohamed Ali Soilihi empochant un pactole en échange d'un appui électoral après un détour chez le challenger auprès de qui le deal n'était pas concluant.
Nous sommes en 2016. Un an après, il revient à la charge avec des emplettes aux couleurs de l'émergence rasant les murs du palais pour rassurer le boss de sa bonne volonté et de sa loyauté. Finalement il s'est vite mis en besogne pour le pari des Assises nationales. Là aussi la cagnotte était si importante que notre homme en perdait la tête au point de ne pas en savoir où donner de la tête.
A Mitsoudje juste le temps d'un meeting l'opposition a pris de leur grade suite aux insanités que notre homme de surcroît de droit l'a couvé en promettant en outre de marcher sur leurs cadavres. Lors du référendum constitutionnel du 30 juillet 2018 il était à la manette défendant l'État en sa qualité de conseil. Il va sans dire que la moisson a été si alléchante que le frimeur a, avec les magots amassés, soldé toutes ces créances réunionnaises pour lesquelles une épée de Damoclès pesait sur sa tête.
Puisque c'est inné chez lui de payer par le mal à ceux qui l'ont rendu service , il a trouvé les moyens de tourner casaque, pour s'engouffrer dans l'escarcelle de ceux-là même à qui, il les a qualifiés de traître à la nation il y a si peu.
Aujourd'hui Me Larifou puisqu'il s'agit de lui, a perdu toute crédibilité. D'aucuns le jugeant méchamment, n'hésitent pas à le trouver souffrant de schizophrénie. Surtout quand il voit partout des événements qui n'ont jamais existés auxquels lui seul est capable de les décrypter. Par exemple des prisonniers politiques après des rafles d'opposants. Des exécutions sommaires et des restreintes à la liberté d'expression.
Autant des maux dressés dans son calepin pour donner une image de son pays d'une dictature rampante alors que la réalité sur le terrain en est tout autre. On ne le dira jamais assez, dans notre pays il n'y a pas de prisonniers politiques. Il n'y a que des prévenus de droit commun soupçonnés les uns de détournement de deniers publics les autres d'atteinte à la sûreté de l'état et à la vie d'autrui.
A Genève devant le bureau des nations unies où se tenait l'assemblée générale de la commission des droits de l'homme, l'ancien dirigeant du parti Ridja a manqué quelques remarques près de comparer notre pays à celui de Pol pot .
C'est terrible pour quelqu'un qui se dit patriote, nationaliste qui à chaque fois l'occasion se présente se définit comme étant un homme dévoué pour les Comores. Mais ça c'était avant. Aujourd'hui c'est un renégat manquant de constance et de conscience qui fait mal à son pays parce que dans sa tête il pense que par ricochet il peut atteindre le pouvoir Azali. Rien n'y fait. Le gouvernement de la république est au travail. Et avec l'aide de ses partenaires bi et multilatérales il continue à dérouler son programme visant à améliorer le quotidien des comoriens qui à n'en pas douter l'avenir s'annonce plus que radieux.
Par Ali Djae
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