La religion musulmane, l'Islam, serait-elle entrain de perdre du poids aux Comores ? Telle est une impression collective qui est ...
La religion musulmane, l'Islam, serait-elle entrain de perdre du poids aux Comores ?
Telle est une impression collective qui est entrain de se developper dans cette crise sanitaire du coronavirus dans un pays à 100% musulman.
Que peut-on dire au moment où l'on néglige catégoriquement les mesures barrières prises dans les marchés publics alors qu'elles devaient et doivent toujours être d'actualité.
Par exemple, on pourrait limiter l'accès tout en faisant passer des vingtaines par vingtaines au rythme d'une queue à la seule condition de supprimer le couver feu comme partout dans le monde. Mais c'est juste un exemple.
Cela permettrait d'avoir le temps d'acheter ce que l'on veut et de rentrer chez soi sans aucune crainte à n'importe quelle heure. Mais, non, les gens circulent librement au marché voire même sans cache-nez.
On entend l'ouverture des écoles le 1er juillet et la tenue de la célébration de la fête de l'indépendance le 06 juillet. Toutes les dispositions pour respecter les mesures barrières sont déjà prises.
Par contre, aucune disposition n'est prise pour les mosquées jusqu'à ce jour. Alors qu'il suffit, par exemple, d'autoriser l'ouverture d'une mosquée dans chaque quartier à Moroni et deux mosquées dans chaque village, puis, sensibiliser sur la distanciation, le port du masque et le lavage des mains...
Pire, les mosquées ont été les premières à être fermées avant même les frontières et avant beaucoup d'autres mesures plus importantes. Pour certains, cela les arrangeaient. Dès que l'on parle d'une vertu musulmane, on fait l'objet de vives critiques.
Un débat virulent sur les propos du pape a fait couler l'encre de plusieurs internautes comoriens. Telle est une petite illustration qui reflète notre état d'esprit.
Fermeture des mosquées, pédophilie et pédérastie dans les écoles que ce soit coraniques ou étrangères, applaudissement et célébration de l'homosexualité, vente abusive de l'alcool en général, à des mineurs en particulier, sans parler de la corruption et des piétinements de la loi.
Pourtant, il est à rappeler que tout ceux qui sont convaincus qu'ils sont musulmans seront interrogés de ce silence le jour du jugement dernier.
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