Je le dis et je le répète avec force, je n’ai jamais utilisé un faux compte Depuis que je me suis engagé en politique, je savais que le...
Je le dis et je le répète avec force, je n’ai jamais utilisé un faux compte
Depuis que je me suis engagé en politique, je savais que les batailles politiques présentent des spectacles frénétiques, moins policées et impitoyables. Et sur les réseaux sociaux, elles signent la fin du respect et parient sur des scènes totalement passionnelles, totalement infamantes.
Je me suis, avec le temps, habitué, à ces attaques ad hominem, tant, sur le champ intellectuel, alors jeune rédacteur en chef à Kwéli Magazine à Marseille, il était très difficile de concevoir le débat public avec les armes de la raison. On lui préférait l’insulte à l’argumentation, la calomnie à la discussion, et la condamnation à la tolérance des idées.
Mais depuis le 4 juin, la campagne de diffamation publique et de calomnie a franchi un nouveau pas et ouvert de nouvelles portes.
La publication d’une conversation privée avec un vieil ami, qui s’est affranchi de la confiance, a déclenché l’ivresse de la haine.
Depuis, je subis une campagne diffamatoire, des mensonges, de la calomnie, des attaques anonymes, un torrent de boue. Mon crime supposé ? C’est de toujours avoir publiquement affiché mon opinion politique et défendu le régime actuel. Et on m’accuse par de sinistres individus d’être derrière de faux comptes du nom de « Loubna Yazid ».
Je le dis et je le répète avec force, je n’ai jamais utilisé tel procédé, n’en parlons pas de me cacher derrière une identité féminine. J’ai toujours exprimé mon opinion sur mon mur et sur les lieux d’expression publique avec mon identité personnelle.
Jamais, dans ma vie, je n’ai insulté personne ni abaissé les grandeurs. Durant tout mon engagement intellectuel et politique, je n’ai eu en aucun moment cherché à nuire à personne ni m’attaquer à un honneur, à une dignité. Même à ceux qui me manifestent injustement une animosité sans nom, souvent sur la base des soupçons.
Sous prétexte de s’opposer à un régime, on ne débat plus, on excommunie, on invective, on salit quiconque ne partage pas ou plus leur opinion. L’insulte et l’attaque ad hominem pallient l’incapacité à l’échange et au dialogue. Tout le contraire de la morale républicaine et de l’expression démocratique.
Ce climat exécrable n’est pas propice à élever le débat, il avilit au contraire les dignités. Jamais, on ne forme la vérité sur un torrent de boue. Jamais, on ne construit une Nation sur l’autel du mépris et des mensonges. Et personne ne gagne en humiliant les autres, en injuriant les adversaires et en propageant l’insulte et la haine contre ses concitoyens. Et ce n’est pas sur ce terrain d’invectives où l’on peut se porter en alternative.
Enfin, pour défendre mon honneur, j’ai décidé de déposer une plainte. On ne peut pas tolérer que l’on s’autorise à salir les honnêtes gens en toute impunité. Et, je crois fermement que la vérité finira toujours par triompher.
Msa Ali Djamal
Depuis que je me suis engagé en politique, je savais que les batailles politiques présentent des spectacles frénétiques, moins policées et impitoyables. Et sur les réseaux sociaux, elles signent la fin du respect et parient sur des scènes totalement passionnelles, totalement infamantes.
Je me suis, avec le temps, habitué, à ces attaques ad hominem, tant, sur le champ intellectuel, alors jeune rédacteur en chef à Kwéli Magazine à Marseille, il était très difficile de concevoir le débat public avec les armes de la raison. On lui préférait l’insulte à l’argumentation, la calomnie à la discussion, et la condamnation à la tolérance des idées.
Mais depuis le 4 juin, la campagne de diffamation publique et de calomnie a franchi un nouveau pas et ouvert de nouvelles portes.
La publication d’une conversation privée avec un vieil ami, qui s’est affranchi de la confiance, a déclenché l’ivresse de la haine.
Depuis, je subis une campagne diffamatoire, des mensonges, de la calomnie, des attaques anonymes, un torrent de boue. Mon crime supposé ? C’est de toujours avoir publiquement affiché mon opinion politique et défendu le régime actuel. Et on m’accuse par de sinistres individus d’être derrière de faux comptes du nom de « Loubna Yazid ».
Je le dis et je le répète avec force, je n’ai jamais utilisé tel procédé, n’en parlons pas de me cacher derrière une identité féminine. J’ai toujours exprimé mon opinion sur mon mur et sur les lieux d’expression publique avec mon identité personnelle.
Jamais, dans ma vie, je n’ai insulté personne ni abaissé les grandeurs. Durant tout mon engagement intellectuel et politique, je n’ai eu en aucun moment cherché à nuire à personne ni m’attaquer à un honneur, à une dignité. Même à ceux qui me manifestent injustement une animosité sans nom, souvent sur la base des soupçons.
Sous prétexte de s’opposer à un régime, on ne débat plus, on excommunie, on invective, on salit quiconque ne partage pas ou plus leur opinion. L’insulte et l’attaque ad hominem pallient l’incapacité à l’échange et au dialogue. Tout le contraire de la morale républicaine et de l’expression démocratique.
Ce climat exécrable n’est pas propice à élever le débat, il avilit au contraire les dignités. Jamais, on ne forme la vérité sur un torrent de boue. Jamais, on ne construit une Nation sur l’autel du mépris et des mensonges. Et personne ne gagne en humiliant les autres, en injuriant les adversaires et en propageant l’insulte et la haine contre ses concitoyens. Et ce n’est pas sur ce terrain d’invectives où l’on peut se porter en alternative.
Enfin, pour défendre mon honneur, j’ai décidé de déposer une plainte. On ne peut pas tolérer que l’on s’autorise à salir les honnêtes gens en toute impunité. Et, je crois fermement que la vérité finira toujours par triompher.
Msa Ali Djamal
COMMENTAIRES