COMMUNIQUE DU PARTI Juwa Le glas sonne pour le Colonel Azali Assoumani Moroni le 18 juin 2020. Avec le délibéré de la cham...
COMMUNIQUE DU PARTI Juwa
Le glas sonne pour le Colonel Azali Assoumani
Moroni le 18 juin 2020.
Avec le délibéré de la chambre criminelle de la cour suprême le samedi 20 juin et les annonces médiatiques de la tournante pour Anjouan le 26 mai 2021, Azali sent sa fin proche. Piqué à vif et sans repères sûrs, il est tétanisé. Il multiplie alors les menaces à tout vents pour se donner bonne allure, un semblant de courage et de résistance.
Tout son arsenal répressif et sanguinaire est en ce moment en ordre de marche selon trois actes tragiques. Et il ne reculera devant rien pour tenter de gagner quelques jours de sursis. Désormais, il va jeter toute sa force féroce de soldat traqué dans sa dernière bataille. Il se sait encerclé de l'extérieur et menacé à l'intérieur du territoire national.
D'où sa stratégie en quatre actes :
Acte 1 : Le bilan des quatre ans de son règne dictatorial
Lancer en avant première, l'artillerie verbale provocatrice, orchestrée par une flambée polluante de Conférences de presse tenues ici et là par une flopée d'acteurs à la langue crochue et pendante, le tout emballé dans une enflure d'autosatisfaction, le bilan calamiteux de quatre ans de règne d'Azali est pâle, insignifiant économiquement, sanglant socialement et dictatorial politiquement.
Il se caractérise singulièrement par un chômage endémique des jeunes estimé à plus de 45 % de la population active, par l'obscurité opaque dans nos villages et villes, par des route-citernes des principaux axes nationaux, par des crimes impunis, de viols d'enfants et de femmes jamais connus dans le pays auparavant, par les nombreux assassinats ordonnés, télécommandés et programmés, par les emprisonnements arbitraires, par la répression et l'oppression mécréante, par le démantèlement des institutions démocratiquement établies : Commission anti-corruption, la Cour constitutionnelles, les conseillers des îles, les vices présidents, les gouverneurs des îles, les députés.
Il se caractérise singulièrement par un chômage endémique des jeunes estimé à plus de 45 % de la population active, par l'obscurité opaque dans nos villages et villes, par des route-citernes des principaux axes nationaux, par des crimes impunis, de viols d'enfants et de femmes jamais connus dans le pays auparavant, par les nombreux assassinats ordonnés, télécommandés et programmés, par les emprisonnements arbitraires, par la répression et l'oppression mécréante, par le démantèlement des institutions démocratiquement établies : Commission anti-corruption, la Cour constitutionnelles, les conseillers des îles, les vices présidents, les gouverneurs des îles, les députés.
Le Prologue de cette pièce tragique c'est lui-même, Azali
A l'ouverture du rideau, la semaine dernière à Anjouan, lors d'une sinistre conférence de presse chez ses zouaves, il vocifère et lance dans son "mgnagna" usuel les hostilités en épinglant Sambi à propos d'une lettre. Cette lettre que l'ancien président a adressée à Azali et qui a fuité dans les médias. Ceci a piqué de fureur le dictateur.
Comme à son habitude, Azali se dérobe alors de ses responsabilité et saisit l'occasion pour renvoyer la responsabilité de la prise en otage et séquestration de Sambi à la justice, malgré les arguments juridiques avancés par nombre de spécialistes du droit qui désignent sans masque Azali comme le seul commanditaire de la mise au cachot de l'ancien Raïs depuis plus de deux ans.
Dans sa lettre, Sambi prend à témoin Azali en tant que "1er magistrat", garant du respect de la justice et de nos droits collectives et individuels. Mais dans sa conférence, Azali pérore, minimise le contenu de la lettre dont il en fait un non événement pour axer son attaque en règle contre Sambi et l'opposition, lancer ses menaces anxieuses contre "ceux qui rêveraient de tournante à Anjouan en 2021". Il promet le déluge.
Il comprend par les mines renfermées de l'assistance médusée que ses propos n’intéressent plus personne, Aussi à sa sortie, éberlué, il fait un appel au secours à ses aboyeurs. Il va les sommer tous de monter au front avec une partition bien distribuée dont chacun a un message : faire très peur aux Comoriens mais avec chacun un ton et des propos variants, bâtis sur trois thèmes : Sambi et la citoyenneté économique confiés à Dhoulkamal et Mahamoud Salim Hafi, la tournante d'Anjouan en 2021 à Beloula.
Acte 2 : Le dossier Ahmed Abdallah Sambi
Avec les faits et les arguments contenus dans la lettre de Sambi, la pré-plédoierie de maître Mahamoud Ahamada suivie des assauts et de la démolition bien ciblée de Kays, Ahmed Bourhane, maître Halimi et le professeur Rafsandjani, Azali sent la terre se dérober sous ses pieds car ses inepties et ses mensonges, suivis du vomi de Dhoulkamal, pollués par la ratatouille infâme de Mahamoud Salim Hafi et des singeries claironnées de Belou, ne passent pas dans l'opinion qui en rit sous cape. il comprend dès lors parfaitement que la chambre criminelle de la Cour suprême, son dernier cheval de bataille n'est pas de taille pour affronter les tirs groupés des arguments de ces éminents juristes.
En fait, la chambre criminelle de la Cour suprême aura à se prononcer sur trois questions fondamentales de procédure pénale ;
- infraction à la procédure pénale en termes de délai de détention provisoire présomption d’innocence non-rétroactivité de la loi de la loi de 2013.
Le combat semble perdu d'avance pour la chambre ce qui constituerait un désaveu cinglant pour un appui de poids pour Azali dans sa politique répressive.
Acte 3 : La loi sur la citoyenneté économique
Les baves de Dhoulkamal contre Sambi et les détracteurs de son rapport "parlementaire" mensonger sur la citoyenneté économique, rejeté par ses pairs députés pour avoir délibérément falsifié et tronqué toute la vérité selon le député Oumouri, ajoutés la percutante contre-attaque et l'analyse argumentée et illustrée par Kays depuis Bordeaux opposées aux balivernes de Mahamoud Salim Hafi sur les retombées financières de la citoyenneté économique sous Sambi, on saisit aisément qu'Azali n'a plus personne de taille pour faire face à la vague de fond en furie contre sa dictature et sa méchanceté contre Sambi.
Cette loi sur la citoyenneté économique n°08-014 /AU est votée le 27/11/2008, promulguée par le décret présidentiel n° : 08-138/PR du 16/12/2008.
La loi toujours en vigueur a été légitimée par la CC et la promulgation présidentielle. Elle présente tous les verrous nécessaires de protection et de sécurisation de notre souveraineté et de notre population. Appliquée à l'esprit et à la lettre, elle ne souffrirait d'aucune complaisance.
Hier, le Président Ikililou comme Azali l'utilisent sans vergogne. Voir les 1500 passeports de Msaïdié avec LICA.
Acte 4 : La Tournante de 2021 à Anjouan dans la bouche de Beloula
La tournante en 2021 est une impérieuse nécessité pour garantir l'unité et l'intégrité territoriales de notre pays. Mais le pouvoir Azali, Msaïdié, Beloula et la CRC, c'est plutôt leur pire cauchemar car elle reste à coup sûr le cimetière de leur intérêts égoïstes, de leur politique de vol et de leurs ambitions démesurées. Beloula en fait sa bombe pour envoyer à la mort tous les opposants. "Que ceux qui réclament des élections en 2021 fassent leurs testaments" lance-t-il. Ici, il se donne du mou devant une assistance dépitée, dubitative. Ce qui est certain par contre, en 2021, la tournante fera de tous les azalistes les brebis des prairies et des tous les patriotes, leurs lions des savanes.
Aussi, notre parti Juwa, conscient et éveillé sur les enjeux du combat politique actuel contre la dictature, est déterminé plus que jamais à mettre tout en oeuvre pour accélérer la fin de la dictature, pour contribuer à la libération sans conditions de son Président d'honneur A A SAMBI et se préparer à l’avènement de la tournante pour Anjouan selon les dispositions constitutionnelles et les accords de Fomboni en 2001.
Nous appelons alors avec insistance à l'union et à la cohésion totales des forces vives anti-Azali dans une dynamique solide et agissante pour l’avènement d'une démocratie renouée et rénovée dans un Etat de droits et de libertés citoyennes.
LA DIRECTION NATIONALE DU PARTI
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