Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, a demandé au gouvernement comorien recommencer à accueillir des comorie...
Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, a demandé au gouvernement comorien recommencer à accueillir des comoriens des autres îles expulsés depuis Mayotte.
La France demande au gouvernement Azali de recommencer à accueillir des personnes expulsées depuis l’île comorienne de Mayotte occupée par la France après la mise en place de garanties sanitaire pour faire face à l’épidémie de Covid-19, a déclaré mercredi le ministre français des Affaires étrangères.
« Les autorités comoriennes qui s’estiment moins touchées par la pandémie, ce qui est vrai, que Mayotte ont demandé d’avoir un mécanisme sanitaire de précaution », a relevé Jean-Yves Le Drian lors d’une audition devant la Commission des Affaires étrangères à l’Assemblée nationale.
« Il est maintenant en place, donc je pense que nous allons pouvoir aboutir à une reprise des admissions avec les garanties sanitaires nécessaires », a-t-il ajouté.
27 421 reconduites à la frontière en 2019
En 2019, 27 421 comoriens des autres îles ont été expulsés de leur terre à Mayotte. Depuis l’indépendance des Comores en 1975, la France continue d’occuper la troisième île des Comores malgré plusieurs résolutions de l’ONU qui demandent au colon de plier bagages.
La crise de la pandémie du coronavirus a entraîné cette fois la fermeture des frontières le 17 mars et l’arrêt de fait des reconduites depuis cette date.
« Nous avons multiplié les actions auprès des autorités comoriennes pour la reprise des réadmissions depuis que cela est possible », a souligné le ministre français. « J’ai moi-même téléphoné à mon collègue comorien pour lui demander d’œuvrer vigoureusement contre les départs de migrants vers Mayotte et de reprendre les réadmissions », a-t-il ajouté.
La pandémie de coronavirus a provoqué une nouvelle poussée de fièvre en avril entre les Comores et la France, accusée par le gouvernement de Moroni d’avoir annoncé à tort un premier cas de contamination dans les autres îles. .
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