Solidarité comorienne et Coronavirus : Le riz du Don japonais Deux faits précis liés au contexte de la crise sanitaire mondiale du co...
Solidarité comorienne et Coronavirus : Le riz du Don japonais
Deux faits précis liés au contexte de la crise sanitaire mondiale du coronavirus soulèvent la question du manque de transparence dans la gestion et la distribution des dons et aides accordés aux Comores
Après les menaces de poursuites judiciaires contre une journaliste qui dans un article a fait une révélation sur l’absence des résultats des analyses des prélèvements effectués sur des cas suspectés de coronavirus et l’arrestation ce jour d’un commerçant poursuivi pour avoir vendu le riz du don Japonais à 11.500 fc au lieu de 8550 fc.
Une nouvelle fois, le pouvoir illégitime de Moroni dont les pratiques de torture, de la peur et de la terreur comme système de gouvernance, sont dénoncés par les Nations Unies, utilise et instrumentalise le pouvoir judiciaire qui menace une nouvelle fois les journalistes et d’autres voix discordantes en des termes inacceptables.
Conformément aux accords signés en 2009 entre le gouvernement japonais et les autorités comoriennes, les fonds issus de la vente du riz du don japonais doivent être affectés au financement des projets sociaux. Si le contexte de pandémie du coronavirus ne semble pas approprier en l’état pour poser des questions et obtenir des réponses sur les projets réalisés sur financement des fonds issus du don japonais depuis 2009 à nos jours.
En revanche, il est important, voire très urgent, pour la solidarité envers nos compatriotes, de s’interroger sur LA NÉCESSITÉ DE MAINTENIR LE PRIX DU RIZ DU DON JAPONAIS À UN NIVEAU EXAGÉRÉMENT TRÈS ÉLEVÉ alors que des dirigeants africains ont officiellement déclaré tolérance zéro à la famine et à la pauvreté dans leurs pays, les mesures sociales très fortes prises dans des pays du continent vont dans le sens de lutte contre les conséquences sociales de cette pandémie.
Le don du riz japonais accordé aux Comores a une vocation sociale car il est destiné à financer des projets sociaux.
Le pouvoir dispose d’une marge considérable pour réduire son prix de vente à défaut de pouvoir le donner gratuitement et ceci donnerait plus de sens à la notion du don destiné aux plus nécessiteux.
Ce problème de transparence dans la gestion de dons et aides aux comores est à prendre au sérieux car des informations font état de la mise en vente dans des pharmacies privées des dons de masques donnés par Monsieur Jack MA et que des fournitures provenant de la solidarité et générosité de ce dernier seraient hors d’usage faute d’avoir été bien conservés .
Saïd Larifou, Président du Ridja
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