SOYONS COHÉRENTS, SEUL GAGE D'UNE "DAOULA YA HAKI". Après quatre ans de règne sans partage et sans résultats et à quel...
SOYONS COHÉRENTS, SEUL GAGE D'UNE "DAOULA YA HAKI".
Après quatre ans de règne sans partage et sans résultats et à quelques jours d'une fin de règne, AZALI peut, malheureusement, bénéficier des circonstances atténuantes d'une opposition divisée, assoiffée de pouvoir et animée de la priorité de conserver un système en lambeaux. Pourquoi en est-on arrivé là?
La non reconnaissance des valeurs et de l'immensité de SAMBI. Cet homme parti, cet homme nation, cet homme du peuple qui, à sa sortie de prison serait encore plus populaire quelque soit le nom qu'il donnera à son parti: JOUWA, MWEZI, que sais je encore. JOUWA, comme parti a démontré les limites d'un parti qui ne peut exister sans SAMBI. La première et grave erreur de l'opposition est de n'avoir pas su profiter du phénomène MAHAMOUD. Ce jeune avocat, avec ou sans l'aval réel de SAMBI avait réussi à aligner le peuple sous le mot d'ordre, MAHAMOUD, l'homme de SAMBI.
Allez y voir les délires populaires lors des fausses élections présidentielles du 24 MARS à Anjouan, Ngazija et Mwali avec comme chef d'orchestre maître MAHAMOUD. Peut être inexpérimenté, très limite en politique, mais intelligent, MAHAMOUD était l'antidote du mal appelé AZALI.
C'est cet homme qui s'est parachuté SAMBI qui devait incarner la force de l'opposition unie. Et non un MAMADOU, encore moins un MOUIGNI écrasés par un système vomi par le peuple et qui tourne en rond avec son lot de corruption, de clientélisme et de séparatisme.
La forte participation de la diaspora devrait être une lueur d'espoir par le transfert de la pensée démocratique avec à sa tête l'éminent diplomate intègre SOILIH MOHAMED SOILIH. Que ceci soit clair: ou l'opposition désigne MAHAMOUD et la diaspora SOILIH MOHAMED SOILIH par une sorte de coprésidence de la transition ou qu'il choisi le chaos après AZALI. AZALI a compris qu'en libérant SAMBI, il met fin à son pouvoir et permet une transition de paix sous la direction de son prisonnier.
BEN ALI
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