C'est dans la peau d'un jeune garçon malpropre d'un esprit nullement sain que je porte mon désarroi en laboratoire. Ma m...
C'est dans la peau d'un jeune garçon malpropre d'un esprit nullement sain que je porte mon désarroi en laboratoire.
Ma mère vient de perdre son mari, mes frères et sœurs tout comme moi, un père, les circonstances de cette disparition ont suscité une cohue endémique aux Comores laquelle je vais m'abstenir de m'étaler.
Bref, j'ai décidé d'écrire ces quelques lignes pour demander, prier aux gens de Tsembehou qui viennent devant chez ma mère pour lancer des postillons en criant chintrou chintrou juste parce qu'Azali Assoumani est venu chez elle pour adresser ses condoléances (il faut être sourd avec une morale déchue pour croire qu'une personne est capable de vendre l'honneur d'un homme ayant donné sens à son existence.), d'attendre au moins que les quarante jours du deuil soient terminés.
Après, ils seront libres d'exprimer leur mépris comme ils savent le faire. Je demande juste un peu de respect à la mémoire de mon père. Elle n'a jamais demandé à ce qu'Azali Assoumani vienne chez elle, c'est le sentiment d'une bonne musulmane qu'elle lui a accueilli en cette période de deuil. Alhamoudou lilah Roibina anlamine est devenu son quotidien. Azali Assoumani est pour elle, un être humain comme les autres venus chez elle pour lui exprimer le partage du sentiment de deuil. Le reste, elle rend grâce à Dieu.
Salec Halidi Abderemane
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