Un des quartiers de Moroni ©️Ast As CORONAVIRUS : PENSER AUX PLUS DÉMUNIS Interdire les prières collectives est incontestablement ...
Un des quartiers de Moroni ©️Ast As |
CORONAVIRUS : PENSER AUX PLUS DÉMUNIS
Interdire les prières collectives est incontestablement une décision courageuse venue à point nommé et qui traduit la volonté du gouvernement de faire face dans les meilleures conditions possibles au Coronavirus. Cela n’aurait pas pu se faire sans le leadership du président Azali, à qui il faut rendre grâce. Suivant les communications des autorités, le nombre de lits susceptibles d’accueillir des malades se multiplient, on en serait à 107 à Ndzuwani. L’inconnu reste encore la capacité à diagnostiquer sur place et le plus rapidement possible la maladie.
Bien évidement tout n’est pas parfait. Mais l’unité du pays autour du président s’impose comme une exigence de salut national. Ceux qui mettent en avant des considérations politiciennes pour refuser cette unité, voire la saboter témoignent de leur irresponsabilité, je souligne irresponsabilité honteuse. Ceux là perdent toute crédibilité et montrent qu’ils sont pire que ceux qui se sont emparés du pouvoir par la force.
Tous ceux qui me connaissent savent combien je suis opposé à la politique mise en ouvre par le président Azali, spécialement après son sabotage des assises nationales. Mais je me dois de saluer son dynamisme et sa clairvoyance dans la lutte pour armer le pays face au Coronavirus.
Je suis cependant très préoccupé par le cas des plus démunis d’entre nous. Ceux qui sont entassés dans des taudis ; ceux qui chaque matin, bidons sur le dos, errent dans Moroni et ailleurs, à la recherche d’eau ; ceux qui ont du mal à se procurer leur nourriture quotidienne. Le problème est complexe puisqu’on ne peut pas les confiner mais on ne peut pas non plus les laisser, telles des bombes vivantes, propager la maladie !? Que faire ?
A Maore, il semble que l’administration de l’île comorienne cherche des lieux où confiner les diagnostiqués positifs. C’est une piste sauf que notre État n’a pas les moyens de la France.
Il semble aussi qu’un infecté portant un masque, même en tissu, serait moins dangereux pour les autres, surtout si on respecte les mesures barrières. Peut-être faudrait-il confectionner en masse ces masques et les distribuer massivement aux plus démunis.
Je sollicite ceux qui ont en charge de conduire la lutte contre le Coronavirus de penser plus fort aux plus démunis d’entre nous dans l’élaboration et la mise en pratique des mesures préventives.
Apprenons à nous unir tous pour les causes nationales !
Idriss (26/03/2020)
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