Citoyenneté économique : Déclaration de l’Union de l’opposition

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Citoyenneté économique : Déclaration de l’Union de l’opposition Le juge d’instruction en charge de l’affaire dite de la citoyenneté é...

Citoyenneté économique : Déclaration de l’Union de l’opposition

Le juge d’instruction en charge de l’affaire dite de la citoyenneté économique a ordonné le renvoi de MM. Ahmed Abdallah Mohamed Sambi, Mohamed Ali Soilihi, Nourdine Bourhane et autres devant le tribunal. Il reste au Procureur de la République d’en fixer la date. Il aura fallu plus d’un an d’une enquête menée au pas d’escargot, en conformité avec l’agenda électoral du pouvoir pour aboutir à cette ordonnance. 

Plus d’un an d’emprisonnement et d’assignation à résidence, d'humiliation et de vexations de toutes sortes, de privations et de tortures morales. Plus d’un an de mise en danger de la vie d’autrui avec la dégradation continue de l’état de santé de l’ancien Président de la République Ahmed Abdallah Sambi, dont l’évacuation et le lieu de cette évacuation sont transformés en objets de marchandages inacceptables et surtout en un triste feuilleton àrebondissements. 

Sitôt annoncé, le procès qu’exige le droit, se présente comme un énorme scandale politico-judiciaire en perspective. En effet, le pouvoir a pris un soin hautement parlant à soustraire MM. Ikililou Dhoimine, Houmed Msaidié, Abou Achiraf, Ahamada Abddallah et Mme Sitti Kassim de la liste des personnes renvoyées devant le tribunal. Personnalités pourtant de grand intérêt s’il en est dans ce dossier. 

Dans le même temps apparaissent curieusement M. Bakar Ali Said, agent d’Interpol et Mme Nakchamy Nailane, fonctionnaire de la Présidence. Deux personnes jusqu’ici inconnues dans la chaîne de la procédure et surtout qui n’ont jamais été entendues par le juge instructeur. 

Une des surprises de cette ordonnance du juge instructeur est de constater que M. Hairi El-Karim successeur de M. Abou Achiraf à la tête de la direction de la sûreté est cité dans la liste des accusés alors qu’Abou Achiraf ne l’est pas. L’ombre de la main d’Azali Assoumani est nettement visible dans cette ordonnance du juge Ali Yamane Ali Abdallah. 

Les Comoriens sont avertis, la vérité n’est pas attendue dans ce procès, ni la voix du droit. En tout cas les participants du droit et de la justice doivent se préparer à refuser la parodie de procès qui s’annonce. Largement discréditée ces derniers temps, il est offert à la justice une telle opportunité de se réhabiliter ou de sombrer complètement dans l’ignominie. 

L’Union de l’opposition

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