L’organisation internationale pour les migrations compte bien poursuivre les investigations sur place au niveau des sites. Jusqu’à présen...
L’organisation internationale pour les migrations compte bien poursuivre les investigations sur place au niveau des sites. Jusqu’à présent, on ne sait pas encore dans quel centre de détention seraient retenus les ressortissants comoriens.
Voilà une nouvelle qui ne va surement pas réjouir. Le bureau de l’organisation internationale pour les migrations(OIM) en place à Libye vient d’apprendre qu’il n’y a pas de comoriens se trouvant dans les centres de détentions de Zawara (Zouara en arabe), une ville portuaire libyenne située à 60 km de la frontière tunisienne. Depuis mi-décembre, le gouvernement comorien avait sollicité l’aide de l’Oim pour retrouver les traces de ses ressortissants qui n’ont pas donné de signe de vie depuis des années. A en croire des proches, certains seraient partis depuis 2014.
Mais c’est donc après les révélations faites par un ancien comorien qui a réussi à s’échapper des geôles libyennes il y a quelques mois, qui a interpellé les proches. Selon les informations récoltées par les familles et partagées avec l’organisation internationale des migrations via le ministère des affaires Etrangères et de la coopération internationale, la plupart des comoriens portés disparus seraient détenus dans la région de la Zawara.
Aucun comorien à Zawara
Ainsi le 13 décembre, les responsables du bureau de l’Oim aux Comores ont notifié leurs collègues en poste à Libye. Deux jours plus tard, soit le 15, la représentation de l’agence onusienne a désigné un point focal pour suivre le dossier sur place. Un personnel a même été accrédité pour la poursuite des opérations en dehors de Tripoli. C’est après avoir entré en contact avec les autorités en charge de l’immigration à Zawara, que l’Oim a eu l’information selon laquelle, aucun comorien n’était retenu dans les centres de migrants de la région, selon le récit du chef du bureau représentant de l’Oim à Madagascar et dans la région, Daniel Silva y Poveda, qui accepté hier de répondre à quelques questions d’Al-watwan. »
Notre appui à l’identification avance très lentement en raison de l’intensification des conflits depuis novembre », a-t-il ajouté. Malgré ce contexte sécuritaire tendu qui ne facilite pas toute forme d’intervention, l’Oim prévoit d’organiser des descentes par site. Toujours est-il que le changement d’identités, méthode optée par ceux qui tentent l’aventure s’apprêtent à compliquerait l’identification de comoriens dans de tels endroits.
Par Abdou Moustoifa
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