Intervention de SEM Souef Mohamed El-Amine, Ministre des Affaires étrangères, sur la thématique portant sur le « Changement Climatique»...
Intervention de SEM Souef Mohamed El-Amine, Ministre des Affaires étrangères, sur la thématique portant sur le « Changement Climatique», à l’occasion de la 33ème Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union Africaine à Addis Abeba, Ethiopie (10 février 2020).
Excellences,
Honorable Assistance,
Mesdames et Messieurs,
Le climat, constitue un enjeu de taille et une préoccupation mondiale, dont la prise en compte conditionne, dans une large mesure, notre survie sur cette planète.
En effet, aucune région du monde n’échappe au phénomène, de plus en plus progressif, du changement climatique.
Dans les pays qui disposent de moyens plus ou moins conséquents, pour y faire face, l’ampleur des situations devient parfois surprenante et place ces derniers dans l’impuissance, pour contenir les dégâts de toute sorte qu’occasionnent, les tremblements de terre, la montée des eaux, les cyclones, les inondations et j’en passe.
Que dire, alors des Petits Etats Insulaires, davantage exposés aux aléas climatiques de toute sorte parce que, ne disposant pas de moyens pour prendre en charge leurs populations, en leur fournissant les services requis en pareille circonstance ?
En parlant de Petits Etats Insulaires, je voudrais du haut de cette tribune, appuyer la voix de tous ceux qui, comme le peuple comorien, subissent de plein fouet, les conséquences de ces aléas climatiques, et sont incapables de répondre à la moindre urgence, en cas d’éventuelle catastrophe.
J’exprime ici, leur désarroi, pour dire, en leur nom que leurs pays ne sont pas à l’abri des tragédies que peut occasionner le changement climatique.
Excellences Mesdames et Messieurs,
Face à ce constat global triste, désolant, mais réel, il n’ ya d’alternative que de faire jouer une véritable solidarité internationale, après que nous ayons pris conscience du danger qui guette au quotidien nos pays respectifs.
Cela passe par des initiatives et des comportements responsables, visant à réduire les effets néfastes issus de la pollution de l’air et des océans. Il convient à cet effet de multiplier les efforts, pour développer les sources d’énergie propres et renouvelables, préserver l’environnement et mettre des fonds conséquents, pour la prise en charge des situations d’urgence et de catastrophes.
Des pays membres de notre grande Famille africaine cumulent une grande expérience dans le domaine de la gestion des situations de ce genre. Il est important de bénéficier d’un partage d’expériences qui aidera nos pays à faire face à tout éventuel aléa climatique.
Mon pays, l’Union des Comores, est d’autant plus concerné par ces situations qu’il vient de subir, de plein fouet, en avril dernier, un cyclone qui a dévasté toutes les îles de notre archipel.
Je saisis cette occasion pour remercier les pays et les Organisations régionales et internationales qui nous sont venus en aide dans la gestion de cette catastrophe.
Je vous remercie. ©Beit-Salam
Titre ©️La rédaction
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