Selon le ministre des affaires étrangères du régime illégal d'Azali, l'ex-président, Ahmed Abdallah Sambi, a besoin d'évacuat...
Selon le ministre des affaires étrangères du régime illégal d'Azali, l'ex-président, Ahmed Abdallah Sambi, a besoin d'évacuation sanitaire d'urgence. On ignore encore dans quel état M. Sambi, l'un des otages de la dictature, se trouverait pour qu'enfin ses bourreaux admettent son évacuation à l'étranger, faute d'hôpital aux Comores.
Retenu prisonnier dans sa résidence de Voidjou depuis mais 2018 dans le cadre d'une procédure judiciaire fallacieuse, l'ex-président est privé de tous ses droits d'une personne mise en cause ayant besoin de se défendre.
Et personne ne sait si un jour, en tout cas pendant ce régime dictatorial, y aura-t-il un procès de cette affaire dite de la citoyenneté économique.
Il reste à savoir dans quelles conditions cette évacuation est-elle envisagée. L'ex-président sera-t-il envoyé dans un pays démocratique où il pourrait bénéficier d'un traitement adéquat et d'un cadre normal pour une personne en situation fragile? Ou, sur ordre du royaume saoudien sera-t-il évacué en Arabie saoudite ou en Chine ? Le premier, étant très hostile à l'ex-président considéré comme pro-iranien et pro-qatari, très connu pour son désintérêt total aux droits de l'homme et son appui à la dictature azaliste. Le second, actuellement préoccupé par le virus coronavirus qui a déjà fait plus de 40 victimes et plus de 55 millions de personnes mises en quarantaine, et comme le premier, bafoue quotidiennement les droits de l'homme.
Vers ces deux destinations, M. Sambi risque d'agraver sa ou ses maladies, voir de mourir.
N'étant pas emprisonné légalement et au regard du risque mortel auquel il pourrait être exposé, Ahmed Abdallah Sambi peut décliner la proposition d'évacuation vers ces pays et exiger des conditions satisfaisantes.
Par Ali Mmadi
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