Lors de son interview avec Daoud Halifa (voir vidéo ci-dessous), Monsieur Sounhadj, disait que notre pays avait besoin des gens qui pense...
Cependant, il ne faut pas que ça soit des gens qui ne pensent qu'à leurs intérêts personnels et leurs égos, car notre pays n'a pas besoin des gens qui veulent apparaître comme des rois alors qu'ils ne sont que des dépendants. Il n'a pas besoin des transgresseurs qui se prendraient pour des sauveurs et des imams qui feront fuir les fidèles.
Certes, le pays a besoin des gens qui pensent, mais qui pensent pour : l'unité du pays, la souveraineté du peuple, la vie de tous les jours des citoyens, l'éducation de nos enfants, la santé et qui respecteront les institutions de l'État.
Monsieur Sounhadj, disait d'autre part, que la politique de notre pays reste la politique de notre pays.
Chacun peut interpréter cela comme il le veut, mais pour ma part, cela voudrait dire que les pratiques sont les mêmes et que rien n'a changé.
Dans ses propos, il a tenu des propos qui lui ressemblent et qui m'ont choqués. C'est lorsque celui-ci a dit je le cite "ceux qui font leurs petits boulots là-bas, qui vivent avec leurs petits boulots et que s'ils viennent ici, ils vont nous embêter, puisque nous ne pouvons pas leur donner du boulot, ils n'ont qu'à rester là-bas !!! Mais ceux qui ont des choses à proposer, ils peuvent venir."
Ces propos, sont insultants, pour un homme cultiver et je ne peux que le regretter le fait que ces propos sort de la bouche d'un homme qui se dit instruit.
D'autre part, je me demande quel sont ces petits boulots que les laveurs des toilettes, les balayeurs et agents d'entretien et d'autres, ne trouveraient pas aux Comores, puisqu'il s'agit bien de nous ?
Est-ce que cela voudrait dire que Monsieur Sounhadj ne fait pas ses besoins comme tout le monde ou bien qu'il fait cela dans la jungle ? Que son bureau n'a pas besoin d'être propre, que les rues n'ont pas besoin d'êtres balayés, que les toiles d'araignées n'ont pas besoin d'être enlevée dans les bureaux et j'en passe ? Sinon, on pouvait aller faire ceux-là là-bas, comme nous le faisons ici !
Quand Monsieur Sounhadj disait que le pays aurait besoin des bons cireurs, pourquoi celui-ci ne s'améliore pas, s'il trouve qu'il ne fait pas bien le travail ?
Par Mhoma Moussa
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