L’Insee publie lundi 30 décembre les nouveaux « chiffres de populations légales » par commune, département, région. Ces chiffres entrent ...
L’Insee publie lundi 30 décembre les nouveaux « chiffres de populations légales » par commune, département, région. Ces chiffres entrent en vigueur le 1er janvier 2020 mais recensent les habitants au 1er janvier 2017. Voici le détail pour la France et pour le Grand-Est.
Au 1er janvier 2017, quelque 66 524 339 habitants vivent en France hors Mayotte. Entre 2007 et 2017, la population a augmenté de 0,5 % par an en moyenne, soit 292 400 personnes supplémentaires chaque année.
La population augmente plus vite dans les communes peu denses, notamment celles situées dans la périphérie des principales villes, témoignant ainsi de la poursuite de l’étalement urbain.
Les communes densément peuplées connaissent une nette progression de leur densité liée à un excédent des naissances sur les décès. Les communes peu denses attirent de nouveaux habitants, cette attractivité se diffuse sur des territoires de plus en plus éloignés. La croissance des espaces de faible densité concerne 80 % des départements.
C’est la région qui compte le plus de communes : leur nombre s’établit à 5 121, soit 14,7 % des communes de la métropole.
Entre 2007 et 2017, la population du Grand Est n’augmente que de 0,1 % par an. Le rythme de croissance est plus faible qu’entre 1990 et 2007 (+ 0,2 % par an).
Lors de la dernière décennie, solde naturel et solde migratoire se sont tous deux dégradés par rapport à la période précédente.
Sur les dix dernières années, le déficit démographique du Grand Est concerne les Vosges, la Meuse, les Ardennes et la Haute-Marne (entre – 0,3 % et – 0,7 % par an).
À l’exception de l’Aube et de la Meurthe-et-Moselle, le rythme de croissance de la population se dégrade par rapport à la période 1990-2007.
La croissance de la population est concentrée dans les communes peu denses. En 2017, un tiers de la population régionale vit dans une commune peu dense. En dix ans, le Grand Est gagne 42 900 habitants dont 32 600 dans les communes peu denses, soit les trois quarts de la croissance de population totale.
Une croissance cependant plus faible qu'entre 2007 et 2012 (0,8%). Les Pays de la Loire n'échappent pas au ralentissement de la croissance démographique observé en France.
La Loire-Atlantique est au-dessus de la moyenne régionale (et nationale) avec 1,2% de nouveaux habitants chaque année. Le département compte ainsi 1 394 909 habitants, Nantes Métropole en tête.
"La Loire-Atlantique génère 65 % du gain de population des Pays de la Loire, alors qu’elle rassemble seulement 37 % de ses résidents" , explique l'INSEE qui précise que "la Loire-Atlantique fait figure d’exception dans la région, puisque c’est le seul département qui n’est pas concerné par le ralentissement démographique."
Le Maine-et-Loire connait une croissance de sa population de 0,5% en moyenne chaque année. "Angers Loire Métropole se démarque avec un dynamisme démographique particulièrement fort : elle gagne 11 000 habitants entre 2012 et 2017, contre 2 975 entre 2007 et 2012", souligne l'INSEE qui précise que "ce gain de population représente 9 % de l’augmentation régionale contre 2 % entre 2007 et 2012".
"Les communes en croissance démographique se situent principalement sur une large bande littorale allant de Notre-Dame-de-Monts à La Tranche-sur-Mer et au nord du département", précise l'INSEE. La Vendée compte 675 247 habitants en 2017.
En Sarthe, 566 506 personnes résident dans le département, contre 568 445 en 2012.
Des chiffres quasi stables pour cette période entre 2012 et 2017 mais un ralentissement net de la démographie par rapport à la période d'étude précédente entre 2007 et 2012 où "la population augmentait de 0,4 % en moyenne chaque année".
Même ralentissement net en Mayenne, avec 307 445 habitants. Une démographie stable cependant puisque le département comptait 307 453 habitants sur la période précédente.
Côté méthodologie, "les populations publiées fin 2019 sont millésimées 2017, car elles sont calculées à partir des enquêtes de recensement de 2015 à 2019 et ramenées à une même date : celle du milieu de la période", explique l'INSEE qui ajoute que "l’égalité de traitement entre les communes est ainsi assurée". La population vivant en France métropolitaine avoisine les 67 millions d'habitants, en cette fin 2019.
Avec l'Union et France3
La population augmente plus vite dans les communes peu denses, notamment celles situées dans la périphérie des principales villes, témoignant ainsi de la poursuite de l’étalement urbain.
Les communes densément peuplées connaissent une nette progression de leur densité liée à un excédent des naissances sur les décès. Les communes peu denses attirent de nouveaux habitants, cette attractivité se diffuse sur des territoires de plus en plus éloignés. La croissance des espaces de faible densité concerne 80 % des départements.
Grand Est : 10,9 % de la population métropolitaine
Au 1er janvier 2017, 5 549 586 habitants vivent dans le Grand Est, soit 10,9 % de la population métropolitaine.C’est la région qui compte le plus de communes : leur nombre s’établit à 5 121, soit 14,7 % des communes de la métropole.
Entre 2007 et 2017, la population du Grand Est n’augmente que de 0,1 % par an. Le rythme de croissance est plus faible qu’entre 1990 et 2007 (+ 0,2 % par an).
Lors de la dernière décennie, solde naturel et solde migratoire se sont tous deux dégradés par rapport à la période précédente.
Sur les dix dernières années, le déficit démographique du Grand Est concerne les Vosges, la Meuse, les Ardennes et la Haute-Marne (entre – 0,3 % et – 0,7 % par an).
À l’exception de l’Aube et de la Meurthe-et-Moselle, le rythme de croissance de la population se dégrade par rapport à la période 1990-2007.
La croissance de la population est concentrée dans les communes peu denses. En 2017, un tiers de la population régionale vit dans une commune peu dense. En dix ans, le Grand Est gagne 42 900 habitants dont 32 600 dans les communes peu denses, soit les trois quarts de la croissance de population totale.
Une croissance cependant plus faible qu'entre 2007 et 2012 (0,8%). Les Pays de la Loire n'échappent pas au ralentissement de la croissance démographique observé en France.
La Loire-Atlantique est au-dessus de la moyenne régionale (et nationale) avec 1,2% de nouveaux habitants chaque année. Le département compte ainsi 1 394 909 habitants, Nantes Métropole en tête.
"La Loire-Atlantique génère 65 % du gain de population des Pays de la Loire, alors qu’elle rassemble seulement 37 % de ses résidents" , explique l'INSEE qui précise que "la Loire-Atlantique fait figure d’exception dans la région, puisque c’est le seul département qui n’est pas concerné par le ralentissement démographique."
Le Maine-et-Loire connait une croissance de sa population de 0,5% en moyenne chaque année. "Angers Loire Métropole se démarque avec un dynamisme démographique particulièrement fort : elle gagne 11 000 habitants entre 2012 et 2017, contre 2 975 entre 2007 et 2012", souligne l'INSEE qui précise que "ce gain de population représente 9 % de l’augmentation régionale contre 2 % entre 2007 et 2012".
813 493 personnes résident en Maine-et-Loire.
"La Vendée se démarque puisque c’est le département qui connaît le plus fort ralentissement démographique" avec 0,8% de hausse alors que sa croissance était de 1,3% sur la période précédente. Les plus fortes baisses de population se concentrent dans le sud-est de la Vendée."Les communes en croissance démographique se situent principalement sur une large bande littorale allant de Notre-Dame-de-Monts à La Tranche-sur-Mer et au nord du département", précise l'INSEE. La Vendée compte 675 247 habitants en 2017.
En Sarthe, 566 506 personnes résident dans le département, contre 568 445 en 2012.
Des chiffres quasi stables pour cette période entre 2012 et 2017 mais un ralentissement net de la démographie par rapport à la période d'étude précédente entre 2007 et 2012 où "la population augmentait de 0,4 % en moyenne chaque année".
Même ralentissement net en Mayenne, avec 307 445 habitants. Une démographie stable cependant puisque le département comptait 307 453 habitants sur la période précédente.
Côté méthodologie, "les populations publiées fin 2019 sont millésimées 2017, car elles sont calculées à partir des enquêtes de recensement de 2015 à 2019 et ramenées à une même date : celle du milieu de la période", explique l'INSEE qui ajoute que "l’égalité de traitement entre les communes est ainsi assurée". La population vivant en France métropolitaine avoisine les 67 millions d'habitants, en cette fin 2019.
Avec l'Union et France3
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