Parole de l'Etat Je me trompe peut être mais j'ai le sentiment que les leaders du pays improvisent un peu trop au niveau inte...
Parole de l'Etat
Je me trompe peut être mais j'ai le sentiment que les leaders du pays improvisent un peu trop au niveau international. C'est inquiétant car ils sont nos représentants, nous engagent tous.
Et quand ils se trompent c'est la parole de l'Etat comorien qui est prise en défaut. Exemple. Sauf si la vidéo qui circule est un fake, le ministre de l'Economie dans, sa présentation à la conférence de Paris, a livré des informations franchement approximatives.
Et quand ils se trompent c'est la parole de l'Etat comorien qui est prise en défaut. Exemple. Sauf si la vidéo qui circule est un fake, le ministre de l'Economie dans, sa présentation à la conférence de Paris, a livré des informations franchement approximatives.
Il n'y a jamais eu 30 tentatives et coup d'Etat aux Comores. Une grande agence de presse a malheureusement comptabilisé, par erreur, 19 tentatives et coups d'Etat. L'écrivain comorien Ahmed Wadaane a démenti cela dans l'un de ses livres. Il a refait les comptes et a trouvé 3 coups d'Etat réussis qui sont les suivants : 3 août 1975 ( Ali Soilih) ; 13 mai 1978; (Ahmed Abdallah) 25 septembre 1995 (renversement de Djohar) et 30 août 1999 ( colonel Azali). Wadanne, a en outre, estimé qu'il n'y a eu que deux tentatives de coup d'Etat : 3 août 91 (Cour Suprême) et 26 septembre 1992 ( rebelles contre loyalistes)
Quant au fait que ces coups d'Etat n'ont presque pas fait de mort est une contre vérité incroyable : le président Ali Soilih, c'est a dire le numéro 1 du pays, a été abattu par Bob Denard qui a reconnu les faits. Et cela après l'assassinat d'autres Comoriens canardés sur la route de Ntsoudjini si ma mémoire est bonne. Puis le président Ahmed Abdallah, père de l'indépendance de ce pays, a été tué par balles à bout portant par un adjoint de Bob Denard, le lieutenant "Siam", dans le bureau du président et en présence du sinistré Bob Denard.
Par la même occasion, un officier de l'armée comorienne , le lieutenant Djaffar a été froidement assassiné par balles. Les lâches assassinats de nos présidents et de nos soldats ne peuvent quand même être qualifiés de "presque sans mort" dans une conférence internationale. M. Msaidié qui fait partie des meilleurs orateurs de la classe politique aurait pu éviter ces bourdes juste en prenant la peine de préparer son propos.
Par Ali Moindjié
Par Ali Moindjié
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