France-Comores : L'opposition Comorienne est lâchée par la France Les manifestations des Comoriens de France s'essoufflent. L...
France-Comores : L'opposition Comorienne est lâchée par la France
Les manifestations des Comoriens de France s'essoufflent. La révision de la position française vis à vis d'Azali se précise.
En effet, les deux bras armés de la propagande de la politique française en Afrique que sont France 24 et RFI, ont reçu l'ordre de lever le pied sur l'accès donné aux Comoriens dans leurs émissions. Dans les jours et mois à venir, la débandade de l'opposition sera perceptible, déjà quelques éléments significatifs de leurs rangs commencent déjà à rejoindre le pouvoir en toute discrétion.
Le doute s'installe, en réalité, l'opposition Comorienne a été roulée dans la farine par certains services français. Ces derniers ont entretenu chez elle, l'opposition, la probabilité à chaque fois de l'imminente chute du régime Azali. Les intérêts de la France aux Comores paraissent mieux protégés que sous quiconque dit-on au quai d'Orsay.
D'ailleurs c'est ce dernier qui a convaincu Macron de soutenir Azali. Pour info, l'Elysée a longtemps soutenu l'opposition Comorienne, peut-être par ignorance des enjeux français en Afrique. La question qui se pose aujourd'hui, est de connaître le sort de ceux qui se sont exilés en attendant la « chute d'Azali», ce qui était presque vu comme acquis.
Ces gens qui se sont exilés, ont-ils les moyens de mener une vie aussi agréable telle qu'avant leur exile ? Prendrons t'ils le risque de finir en marginaux leur vies en France où ailleurs ?
Autant des questions qu'il faudra répondre dans les prochains mois et les années qui viennent. Quant au pouvoir, il lui appartient d'accueillir ces futurs désoeuvrés pour une vraie réconciliation Nationale.
Dans un autre registre, on croit savoir que le gouvernement Comorien aurait reçu une correspondance américaine plaidant la libération de Sambi, vrai ou faux, quant on sait que ces mêmes américains ont été derrière les révélations de la citoyenneté économique.
Par Daoud Halifa
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