Historique est cette année qui se termine en beauté pour les uns et en cauchemar pour les autres. En beauté pour toutes celles et tou...
Historique est cette année qui se termine en beauté pour les uns et en cauchemar pour les autres.
En beauté pour toutes celles et tous ceux qui se sont levés, le cœur à l’ouvrage, pour se battre contre les injustices qui se caractérisent en mode de gouvernance de notre cher pays.
Un réveil patriotique qui a placé, tout en conscience profonde, notre patrie parmi les nations qui savent réagir quand il s’agit de la démocratie à défendre jusqu’au bout.
Au lendemain du putsch électoral le plus abject de notre histoire, celles-là et ceux-là mêmes qui n’attendaient pas d’autres forces pour défendre la nation, les acteurs les plus dynamiques de notre société ont lancé avec succès une résistance sans précédent en cours de triomphe.
Elles sont belles et ils sont beaux à battre le pavé de Moroni à Marseille, de Mutsamudu à Paris, de Ntsudjini à Dakar, de Mbeni à Lyon et ailleurs, parés du drapeau comorien pour montrer au monde entier que notre pays est une république qui doit demeurer démocratique.
Historique est cet élan qui dure, qui s’amplifie et qui se fixe son point d’arrivée : MPAKA DAULA YA HAKI.
Ils sont passés ces temps où il suffisait de claquer le fusil pour faire perdre le courage du combat.
Oui! cela fait partie du passé que de croire que les emprisonnements arbitraires peuvent faire taire les cris de la liberté.
Bien sûr que c’est caduque de penser que les licenciements sont à même de faire de nos fonctionnaires les complices mandatés.
Cette résistance est tellement belle qu’elle se transforme en véritable révolution pour le changement de système. La durée de ce noble combat est pour que cela ne soit récupéré par le même système comme cela s’est produit dans plusieurs pays.
Comme tout combat a sa période charnière, l’on s’approche du début de l’année pour le cauchemar des autres. Leur année historique de cauchemar, c’est 2020. L’autisme dans lequel ils sont irréversiblement atteints, n’est qu’une phase terminale de l’agonie de leur dictature.
Raison pour laquelle je félicite les uns pour leur année historique et défie les autres pour leur année cauchemardesque.
DINI Nassur
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