Quand la justice condamne des hommes sans jugements sous les yeux des hauts magistrats de son pays, cela s'appelle aussi violation de...
Quand la justice condamne des hommes sans jugements sous les yeux des hauts magistrats de son pays, cela s'appelle aussi violation de droit, voire bafouer le droit, ou injustice.
Quand on me dit que la majorité des jeunes comoriens font du "Droit" , Je me demande quel droit font-ils ?
Peut-être le droit de silence. Mais sachez « qu'aucune injustice ne resta impunie ; même le silence face à l'injustice » disait Mireille Bertrand.
Quel droit dans un pays où les personnes en situations d'handicaps sont exclus de la vie sociale. Dans un pays où l'on est condamné sans la tenue d'une audience. Dans un pays où les enfants sont maltraités, exploités, voire même violés sans que justice soit faite pour nos enfants vulnérables de leurs immaturités que ce soit corporelles ou morales. Dans un pays où si une demande de manifestation ne plaît pas ou n' éloge pas le système en place n'est jamais accordé.
Quel pays de droit quand le gouvernement est au-dessus de la loi et des hauts organes juridictionnels du pays. Dans un pays où les licenciements se font abusivement sans que personnes n'en parle. Quel droit me parleront-ils ces hommes d'intelligence virtuelle, lorsque dans un pays soi-disant démocratique, le pouvoir appartient aux gouvernants.
Hélas il est vrai !
Il est vrai qu’on n’a pas fait les mêmes bancs des classes, mais je ne pense pas que le savoir diffère d'une institution à une autre. Il est vrai que je ne suis pas un expert en droit comme certains, mais je ne vois pas ce qui nous différencie quand l'injustice règne dans un pays bourré d'hommes et femmes diplômés en droit. Il est vrai que les mots ne font pas saigner, mais en démocratie c'est la seule arme permise.
Nous croyons au "Droit" mais pas à la justice comorienne.
Sachez que face à l'injustice, la désobéissance civile est légitime.
M. Lutter king disait : " Une injustice commise quelque part est une menace pour la justice dans le monde entier".
L. Assoumani
COMMENTAIRES