Commémoration du trentième anniversaire de la mort du regretté père de l'indépendance des Comores

Les Comores ont célébré ce mardi 26 novembre la commémoration du trentième anniversaire de la mort du regretté père de l'indépendance...

Les Comores ont célébré ce mardi 26 novembre la commémoration du trentième anniversaire de la mort du regretté père de l'indépendance des Comores, feu Ahmed Abdallah Abderemane, paix à son âme.

En effet, comme à l'accoutumée, depuis le jour de sa mort, il y a près de trente ans, la famille du défunt organise, près du mausolée où il se repose, une cérémonie de Barazangui suivie d'un dayra le soir du même jour pour honorer sa mémoire.

Une cérémonie à laquelle ne rate jamais le Gouverneur Anissi Chamsidine depuis 2006 et participent différents notables et autorités comoriennes, pour partager cette immense tristesse née depuis le soir du 26 novembre 1989, date à laquelle les mercenaires qui assuraient sa sécurité sous le commandement de Bob Denard, leur chef, ont mis fin tragiquement à ses jours, sans aucune élucidation jusqu'alors.

Cette année, les autorités de l'Etat central notamment le Ministre des finances et le Dircab du Président, ainsi que le Ministre du Sport, ont répondu présents à l'invitation de la famille du Marhoum en l'absence du Président de la République. L'hôte du Gouverneur Anissi Chamsidine, SE SYLVESTER M MABUMBA, Ambassadeur de la Tanzanie aux Comores, a participé également à ce rendez-vous historique. Ce dernier a félicité les organisateurs et souhaité bonne chance aux Comoriens pour la démarche du Président vers l'émergence des Comores d'ici jusqu'à 2030.

Par ailleurs, pour simple rappel, le 6 juillet 1975, les Comoriens ont obtenu leur souveraineté nationale à l'issue d'un référendum plébiscité à une écrasante majorité de l'ensemble de la population des quatre îles de l'archipel des Comores. La France, ancienne colonisatrice qui voyait d'un mauvais oeil cette décision, a usé de toute son hégémonie pour s'accaparer de Mayotte en prétextant que sa population a exprimé son refus dans la démarche.

Depuis donc cette date de 1975, notre ancien giron continue à imposer ses lois aux Comores malgré l'inflexibilité fragile des autorités politiques comoriennes.

Hadj Alfene Abdou Soilih