Photo d'archives : Colonel Anrifi à droite POURQUOI LE COLONEL ANRIFI NE SERAIT-IL PAS ÉVACUÉ VERS L'EXTÉRIEUR ? Cet offici...
Photo d'archives : Colonel Anrifi à droite |
POURQUOI LE COLONEL ANRIFI NE SERAIT-IL PAS ÉVACUÉ VERS L'EXTÉRIEUR ?
Cet officier de l'armée comorienne, sacrifié. Pourquoi ça dure longtemps ou n'est pas préoccupant pour lui ? Il y a deux jours depuis l'évacuation du colonel Anrifi Moustoifa vers l’hôpital El-maarouf de Moroni suite à un AVC.
C’est un grand officier de l’armée comorienne, originaire de Moheli, un des piliers du régime tyrannique en place et qui rend service à leur président pour semer la terreur à Moheli. Mais pourquoi, ne bénéficie-t-il pas de l'évacuation vers l’extérieur pour des soins suffisants comme toute autorité du régime, comme les directeurs... qui immédiatement sont évacués vers l’extérieur pour un soin une fois entamés ?
Surtout dans ce régime de gaspillage ? Pourquoi en quelques petites heures de Moroni-Maurice ou Moroni Saint-Denis... Colonel Anrifi ne bénéficie pas de ce privilège, mais allongé sur les lits d’El-maarouf comme autres et moi ? Passons.
C’est un grand officier de l’armée comorienne, originaire de Moheli, un des piliers du régime tyrannique en place et qui rend service à leur président pour semer la terreur à Moheli. Mais pourquoi, ne bénéficie-t-il pas de l'évacuation vers l’extérieur pour des soins suffisants comme toute autorité du régime, comme les directeurs... qui immédiatement sont évacués vers l’extérieur pour un soin une fois entamés ?
Surtout dans ce régime de gaspillage ? Pourquoi en quelques petites heures de Moroni-Maurice ou Moroni Saint-Denis... Colonel Anrifi ne bénéficie pas de ce privilège, mais allongé sur les lits d’El-maarouf comme autres et moi ? Passons.
Même si nous autres, lui souhaitons bon rétablissement, mais une situation doit être brièvement examinée. On doit donc se méfier des humains rancuniers surtout quand ils s'habillent en peau d'ami, de serviable, de dirigeant de prière, parfois qui sourient à demi-lèvre... Car ma mémoire est plantée aux années 90, je ne peux que parler de 1992 et 1996.
Lors d'une rébellion d’Octobre 1992, je crois, ces deux hommes, en l’occurrence leur président actuel et ce colonel entamé par l’AVC, étaient des commandants dans une même armée... et c'est leur président actuel qui était chef de l'état-major. Et c’était sous Djohar. Donc Taki et les siens ont déclenché la rébellion, des militaires devenaient des maquisards. Des cavales qui duraient quatre ans.
Lors d'une rébellion d’Octobre 1992, je crois, ces deux hommes, en l’occurrence leur président actuel et ce colonel entamé par l’AVC, étaient des commandants dans une même armée... et c'est leur président actuel qui était chef de l'état-major. Et c’était sous Djohar. Donc Taki et les siens ont déclenché la rébellion, des militaires devenaient des maquisards. Des cavales qui duraient quatre ans.
Et en 1996, Mohamed Taki est élu président, il a sauté le chef de l'état-major du moment où un de ses confidents, un retraité de l'armée française a été tué par balles à Moroni lors des échanges entre rebelles et armées loyales. Et c'est bien Anrifi Moustoifa, l'homme fort de Moheli qui a succédé à Azali à la tête de l'armée comorienne. (Coline d'amertume).
Depuis Azali 1, issu du coup d’Etat d’avril 1999, colonel Anrifi a été mis à l’écart mais vraiment à l’écart car c’est un écart né du ressentiment et même sa qualité d’officier, n’a été qu’appellation. Mais connaissant le connu par l’homme, cet homme l’a instauré comme garde-fou dans son île natale Moheli pour que la terreur soit danse. Et voilà, terrassé par un AVC, l’homme souffre à El-maarouf au lieu de bénéficier du privilège d’un officier malade et pourtant El-maarouf ne peut lui rien assurer. Ceci-ci peut expliquer cela.
Par Said Yassine Said Ahmed
Depuis Azali 1, issu du coup d’Etat d’avril 1999, colonel Anrifi a été mis à l’écart mais vraiment à l’écart car c’est un écart né du ressentiment et même sa qualité d’officier, n’a été qu’appellation. Mais connaissant le connu par l’homme, cet homme l’a instauré comme garde-fou dans son île natale Moheli pour que la terreur soit danse. Et voilà, terrassé par un AVC, l’homme souffre à El-maarouf au lieu de bénéficier du privilège d’un officier malade et pourtant El-maarouf ne peut lui rien assurer. Ceci-ci peut expliquer cela.
Par Said Yassine Said Ahmed
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