«Depuis 2011, l’apport financier du secteur s’élève à de 2 865 512 US dollars. Ceci a permis la construction du bâtiment BGC, la formatio...
«Depuis 2011, l’apport financier du secteur s’élève à de 2 865 512 US dollars. Ceci a permis la construction du bâtiment BGC, la formation du personnel du Ministère de l’énergie et la réalisation des actions de développement communautaire dans les différentes îles et les charges de fonctionnement du BGC », lit-on dans un rapport datant de décembre 2018 du Bureau géologique des Comores.
L’état d’avancement des contrats de partage de production pétrolier est en discussion ce vendredi 18 octobre, en Commission à l’Assemblée nationale . Notons que huit blocs pétroliers ont déjà preneurs sur un total de 40 blocs.
Au dernières nouvelles, la société Tullow Comoros Limited, une filiale de Tullow Oil plc, a pris une participation directe de 35% dans le contrat de partage de production avec le consortium Bahari-Discover couvrant les blocs 35, 36 et 37 au large de l’Union des Comores. Par ailleurs, le groupe Discover a signé un accord visant à acquérir la totalité du capital souscrit par Bahari Resources Limited, son partenaire en coentreprise ( 40% ) dans le contrat de partage de production desdits blocs.
Il faut dire que beaucoup de questions restent en suspens dans le dossier pétrolier. A l’exemple du contrat avec le consortium Safari-western. Où en est-on du retard enregistré par le consortium Safari-Western Energy dans l’exécution des travaux prévus par le contrat de partage de production pétrolier? Y a-t-il déjà un calendrier établi pour le lancement des forages d’exploration pour le contrat avec Discover? Ou comment expliquez-vous le fait que le consortoium Safari Petroleum-Western Energy ait eu l’autorisation pour passer à la deuxième phase dans le cadre du contrat de partage pétrolier, alors qu’il n’a pas présenté un rapport de la première phase?
Rappelons que la société Western Energy est citée dans une enquête du Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ), the » Mauritius Leaks » . Elle fait partie des sociétés qui font de l’évasion fiscale profitant de la législation fiscale offshore de l’île Maurice. Les Comores vont-elles continuer avec cette société, malgré les griefs dans le respect des clauses contractuelles et surtout qu’elle est accusée de pratiquer l’évasion fiscale?
Autre interrogation et non la moindre est de savoir pourquoi ce retard enregistré dans la mise en œuvre du contrat de partage de production signé en novembre 2015 par l’Etat comorien avec la société Rhino Resources? Depuis ce temps, ce contrat n’est pas soumis à l’appréciation des députés comme exige le code pétrolier.
Enfin, selon nos sources, des négociations seraient en cours entre les autorités comoriennes et la société française « CGG Services Sas » sur l’acquisition des images et données sismiques offshore. Que s’est-il donc passé avec le groupe Ion Gxt qui avait jusqu’ici mené les campagnes de prospection dans l’acquisition des images (3D etc.) et données sismiques offshore?
A en croire , les conclusions d’un rapport datant de décembre 2018 du Bureau géologique sur l’évaluation du secteur pétrolier aux Comores : « Les travaux réalisés dans le secteur pétrolier (contrat BAHARI Resources) en Union des Comores entre 2014 à nos jours, ont permis d’avoir une connaissance bien poussée de la structure géologique (offshore) de notre sous-sol. Les résultats issus de ces travaux d’exploration, ont révélé l’existence d’environ 6 000 Km2 de prospects susceptibles de contenir des hydrocarbures.» Par contre, selon toujours ce rapport, SAFARI n’a apporté aucune information de ce genre, en raison de son inactivité.
Tableau suivant résume l’exécution de la première phase du contrat Safari Petroleum
Source:RAPPORT
Bureau Géologique des Comores
Décembre 2018
«Depuis 2011, l’apport financier du secteur s’élève à de 2 865 512 US dollars. Ceci a permis la construction du bâtiment BGC, la formation du personnel du Ministère de l’énergie et la réalisation des actions de développement communautaire dans les différentes îles et les charges de fonctionnement du BGC», lit-on dans ce document de quatorze pages. En tout cas, les questions ne manqueront lors de ces échanges entre élus et principaux acteurs du dossier pétrolier national.
Une version (papier) de ce texte est publiée vendredi 18 octobre 2019 dans le quotidien Al-watwan https://bit.ly/2OZ2fVE
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