CONFERENCE DES BAILLEURS SUR LES COMORES: APPEL AU BOYCOTT DES PRODUITS ET SERVICES DES GROUPES OU ENTREPRISES PRESENTS A CETTE CONFÉRENC...
CONFERENCE DES BAILLEURS SUR LES COMORES: APPEL AU BOYCOTT DES PRODUITS ET SERVICES DES GROUPES OU ENTREPRISES PRESENTS A CETTE CONFÉRENCE DE LA HONTE
Lors de la réunion ce jour à Dakar (Sénégal) organisée par des organisations de la société civile africaine, du CNT Comores et d'autres forces politiques africaines, je leur soumettrai, pour résolution, une proposition, sous forme d'appel des forces vives africaines pour le boycott des produits et services des groupes et sociétés nationales et multinationales qui coopèrent sous forme de soutien aux régimes autoritaires et aux dictateurs.
S'agissant des Comores, il est déjà acquis que des lettres seront envoyées aux 200 personnalités invitées par le dictateur Azali Assoumani pour leur rappeler que :
- leur présence à cette conférence de la honte serait considérée comme une forme de complicité aux crimes et tortures commis par le régime du colonel Azali Assoumani.
- les fonds qui seront demandés par le colonel Azali Assoumani dans le cadre de cette conférence des bailleurs serviraient à payer ses salaires et ceux de ses proches, soit pour lui :
- 90.000 euros par mois des frais de bouche
- 80.000 euros par trimestre des fonds noirs
- 30.000 euros par mois de salaire comme chef d'État
- 2 pensions de retraite (comme ancien chef d'État sous Azali 1 et comme ancien chef d'État-major)
- 3000 euros par jour de perdiem pour lui
- 2000 euros par jour de perdiem pour son épouse
Étant indiqué que le salaire moyen aux Comores est de 50 euros pour un ouvrier de base et 150 euros pour un titulaire d'un Master 2.
Le Président Emmanuel Macron et les autres chefs d'État, les personnalités et groupes sollicités par le colonel Azali Assoumani, qui ne perçoivent même pas le tiers de ces sommes, doivent être sensibilisés et éclairés sur les vraies motivations de ce dernier qui est à la recherche d'une forme de reconnaissance internationale pour légitimer son coup d'état électoral, faire oublier les assassinats, la tuerie dans un camp militaire commis sous son régime, les tortures et l'arbitraire qu'il continue à faire subir à ses opposants.
Il est donc fait appel à toutes les forces vives panafricaines pour le boycott des produits et services des groupes et sociétés multinationales qui par leur présence à cette conférence, entendent encourager le colonel Azali Assoumani à continuer ses forfaitures.
Said Larifou
Said Larifou
COMMENTAIRES