Et si on laissait de côté la politique politicienne pour sauver les Comores? Par les taxes et impôts surélevés, les douanes asfixient...
Par les taxes et impôts surélevés, les douanes asfixient les importateurs et réduisent le volume des marchandises sans l'accompagneront de mesures de croissance pour la production locale;
Suit la dépression de la trésorerie de Comores-Hydrocarbures qui entraine celle de Comores-Télécom. Les comoriens sont à ce point aveuglés qu'ils ne ressentent pas la pénurie montante des denrées et la flambée excessive des prix, nous réduisant lentement à la famine?
Nous ne sommes pas en face d'une crise ordinaire, les Comores sont confrontés à une situation chaotique sans précédent; en échange de la dette chinoise nous sommes entrain de céder le pays en gage; nous ne sommes pas loin d'être à la merci de Madagascar et Tanzanie qui assurent le gros de notre approvisionnement en nourriture.
Les ponctions et les réductions des salaires et avancements dans certaines sociétés d'État viennent aggraver le problème.
Feu Saïd Mohamed Cheikh appelait à atténuer les querelles politiques pour inciter plus la population à cultiver la terre afin que la nation comorienne devienne riche, car c'est par la production et non par l'importation qu'une nation gagne des richesses et des fonds propres; Ali Soilihi a suivi le conseil et les Comores allaient entamer la phase d'autosuffisance alimentaire.
Si au lieu de réduire les salaires on réduisait les perdiums et les charges superflues en carburant et logement pour certains fonctionnaires; Si on réduisait les impôts pour ne pas fournir aux commerçants l'occasion d'étouffer plus les citoyens;
Si au lieu d'endetter le pays pour nous enfoncer davantage dans la misère on s'endettait pour financer et soutenir les agriculteurs, acheter des tracteurs, des semences, des espèces d'élevage et mettre sur pied un système de pêche ne serait-ce que pour l'autosuffisance en protéine animale, la nation aurait emprunté pour une deuxième fois le chemin du progrès.
Si on accordait aux enseignants la place de privilèges qui leur revient au lieu de les mépriser;
Si au lieu de déprécier le salaire des travailleurs on en appréciait à la juste valeur;
Si au lieu de constituer une opposition qui se donne pour unique mission celle de renverser le Président Azali, controversé, elle se montrait politiquement mature pour faire partie de la solution et travailler pour une conciliation nationale et pour un programme national de développement, on pourrait avancer.
Si le gouvernement cessait de faire des rafles dans les sociétés d'État pour des voyages somptueux pourtant improductifs, nous aurions progresser.
Le travail collectif pour un programme national de développement serait une avancée considérable et plus productive que les querelles des politiques de pacotille.
Muhammad Soidrouddyne Hassane
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