Normalement dans les Républiques non bannières le Dircab du palais Présidentiel chargé de la Défense devrait prendre congé pour s'occ...
Normalement dans les Républiques non bannières le Dircab du palais Présidentiel chargé de la Défense devrait prendre congé pour s'occuper des ses nouvelles fonctions partisanes.
Puisque sa nouvelle mission c'est de préparer le prochain hold-up électoral en utilisant l'armée dont il a la charge comme ce fut le cas le 24 mars dernier.
Puisque sa nouvelle mission c'est de préparer le prochain hold-up électoral en utilisant l'armée dont il a la charge comme ce fut le cas le 24 mars dernier.
Dans une République non bannière on se serait séparé de lui pour éviter le mélange de genre ou un quelconque conflit d'intérêt puisqu'il est aussi à juste titre le chargé de la Défense.
Le chargé de la Défense et directeur de cabinet d'Azali Assoumani continuera certainement à exercer à la fois ses fonctions régaliennes et ses fonctions partisanes. Rien de nouveau et rien ne nous étonnera pas plus que la participation inédite du dictateur à la cérémonie partisane en l'honneur de l'adhésion de madame la gouverneure nommée au CRC en échange d'un chèque d'un million de franc.
Rien ne nous étonnera et rien ne nous fera versé une goutte de larme pas plus que les morts des 3 soldats, la section de la main du gendarme, les assassinats, les emprisonnements abusifs... Nous avons le cœur net, endurci et continuons le combat les dents et rangs serrés jusqu'à la victoire.
Rien ne nous étonnera que les gros ventres de la République dansent, chantent, rient et organisent des cérémonies occasionnelles à côté d'un peuple affamé, de salariés non payés, des licenciements, de cessation de paiement de Comores Telecom, de grèves des enseignants occasionnant la précarité et j'en passe sans compter la crise politique qui mine le pays depuis le référendum partisan du 30 juillet 2018.
Rien ne nous étonnera que les gros ventres de la République dansent, chantent, rient et organisent des cérémonies occasionnelles à côté d'un peuple affamé, de salariés non payés, des licenciements, de cessation de paiement de Comores Telecom, de grèves des enseignants occasionnant la précarité et j'en passe sans compter la crise politique qui mine le pays depuis le référendum partisan du 30 juillet 2018.
Tous ces malheurs frappent le pays à revenu intermédiaire, sans hôpital, sans eau, sans électricité, sans foi, sans droits ni lois. Le pays où un voyage d'un Président coûte l'équivalent de 80 millions pendant que le collège de Moroni Mboueni et d'autres collèges manquent de tables et de chaises et les hôpitaux peinent à trouver un seringue ou un pansement.
Rien ne nous surprend que les malfaiteurs de la République estiment que tout va bien, que contrairement à d'autres pays, selon eux, il n'y a pas de mendiants dans les rues.... rien n'est surprenant. Telle une abeille savourant le miel ils n'entendent ni bruits ni vents jusqu'à ce que la fin les surprennent.
Rien ne nous surprend que les malfaiteurs de la République estiment que tout va bien, que contrairement à d'autres pays, selon eux, il n'y a pas de mendiants dans les rues.... rien n'est surprenant. Telle une abeille savourant le miel ils n'entendent ni bruits ni vents jusqu'à ce que la fin les surprennent.
MPAKA DAULA YA HAKI
Par Ahmadou Mze
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