CENI, UN CRIMINEL A DEVOILER La dépréciation du métier de journalisme aux Comores et l’intimidation de ceux qui l’appliquent par des ...
CENI, UN CRIMINEL A DEVOILER
La dépréciation du métier de journalisme aux Comores et l’intimidation de ceux qui l’appliquent par des individus au pouvoir, illustre combien ces êtres de la tyrannie en place s’incriminent eux-mêmes.
Sinon le journaliste comorien serait important aux yeux des ces individus quand il servait ses intérêts, propageait ses ragots et mensonges ou même diffamait son prochain, en leur faveur. Mais quand il divulgue, investit et informe... en temps réel ceux qui ne plaisent pas ces hommes et femmes dans les affaires de l’Etat... des coups de gifle, des mises à pied, des suspensions torrent. La presse comorienne subit une oppression incomparable, une pression parmi les piliers de la dictature.
Notre sœur du journal Hayba-FM, Mme Tahamida Mze figure sur la liste des victimes du régime « duvalieriste », du colonel et ses hommes. Et pourtant son devoir l’oblige la droiture de son métier, la confiance de ses informations... Notre sœur Tahamida Mze, DG adjointe de la station Hayba, un journaliste dont les dents des individus au pouvoir veulent mâcher, comme ont mâché tant de ses collègues. Cette CENI, qui est pire que les ministres fugaces et les hommes à l’uniforme semant la terreur, mérite un jugement sévère une fois que les Comores seront libérées, maintenant que le peuple se réveille.
L’ivresse du pouvoir ne peut pas être tolérée sinon c’est laisser notre pays à sa détérioration totale. Cette machine CENI, qui roule en connivence avec la justice, tous deux aux mains de la dictature. Ces deux institutions doivent être placées dans le répertoire des prochains accusés sur les bans de Mbuzini.
Pas uniquement ceux qui pillent les caisses de l’Etat à ciel ouvert ou ceux qui tuent les nôtres. L’empêchement de la réalisation du devoir d’informer, est aussi un crime. Pas que cela. Donc la plume doit toujours être maintenue, bien qu’elle soit couverte des dangers. Nos médias locaux doivent bénéficier du soutien de tout un chacun.
Said Yassine Said Ahmed
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