« On ne peut pas permettre aux commerçants de fixer les prix des produits de première nécessité comme ils l’entendent»

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Décidé à mener une campagne contre la spéculation des prix des produits de première nécessité, le ministère de l’économie procède à des échanges avec les différentes directions générales du commerce et de l’économie pour envoyer des contrôleurs de prix sur le terrain. L’objectif est de parvenir à harmoniser les prix et à sensibiliser les opérateurs économiques qui évoluent dans le commerce pour le respecter des mesures. 

« On ne peut pas permettre aux commerçants de fixer les prix des produits de première nécessité comme ils l’entendent. 

À titre d’exemple, l’eau Salsabil est livrée dans les magasins pour 1250 kmf mais les vendeurs se permettent de vendre la bouteille à 500 kmf pour un gain qui dépasse le 100%. On voit également des produits qui viennent de la Tanzanie, de Madagascar et d’ailleurs, qui sont plus accessibles que les denrées cultivées ou produites aux Comores » peste le conseiller chargé de l’économie, Youssouf Ismael. Les différents acteurs seront prochainement convoqués par secteur pour discuter et dégager les voies et moyens afin d’en finir avec l’inflation qui sévit actuellement.

©Ministère de l’économie, des investissements et de l’énergie