Penser et agir autrement La diaspora comorienne doit se structurer et repenser son engagement envers son pays d'origine. En ...
Penser et agir autrement
La diaspora comorienne doit se structurer et repenser son engagement envers son pays d'origine.
En effet, depuis des décennies, elle s'est organisée dans des structures associatives pour le développement local avec des résultats mitigés, à cela s'ajoute son apport financier non négligeable dans les transferts d'argent aux familles, pour des projets de vie personnels ou associatifs.
Force est de constater, qu'en pensant bien faire, la diaspora a contribué à l'assistanat du pays, et surtout des familles. Elle contribue à renforcer l'idée d'une société assistée et d'un pays dont les autorités font de l'assistanat une priorité politique.
Peut-il en être autrement dans un pays où la corruption est généralisée ? Quelle est la personne de la diaspora qui se rend aux Comores, et qui ne se rend pas compte de cette culture de l'assistanat entretenue volontairement ?
Pensons autrement, responsabilisons les familles, les acteurs sociaux et économiques. Peut être quand nous aurons des gouvernants concernés, ils agiront dans le bon sens. Les membres de la diaspora et les associations doivent réfléchir comment inciter les familles, notamment les jeunes à s'investir dans un projet qui peut générer des revenus. Il faut PENSER à la formation professionnelle et à l'initiative privée.
La solution pourrait aussi venir de l'économie solidaire et sociale pour permettre l'insertion professionnelle des jeunes.
Les cadres de la diaspora et les différents acteurs qui la représentent doivent relever les défis de l'imagination et de l'action d'une communauté comorienne de France consciente des enjeux du développement local et national.
Said Mohamed Said Athouman
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