Dans le cadre des préparatifs préalables à la tenue de la conférence des partenaires au développement des Comores prévue avant la fin de ...
En présence du ministre de l’économie et des investissements, Houmed Msaidié et du ministre des Finances, Said Ali Said Chayhane, l’ancien gouverneur de la banque centrale, Mzé Aboudou Mohamed Chafioun en tant que président du comité technique a exposé sur les différents projets qui feront l’objet d’une présentation devant les partenaires bi et multilatéraux.
Dans le secteur de la santé, des projets tels que la construction de l’hôpital de référence, El-maarouf et la mise en place de l’assurance maladie généralisée ont été annoncés. Dans le domaine de l’éducation, il est question entre autres d’initiatives visant à construire cinq lycées de référence, trois campus universitaires et un renforcement des capacités notamment des enseignants. S’agissant de l’énergie, des initiatives visant notamment à opérationnaliser la centrale géothermique, à explorer et rechercher des hydrocarbures ou encore à développer les infrastructures des énergies renouvelables ont été également avancées.
D’autres projets prioritaires concernent les infrastructures à l’image de la construction d’une autoroute reliant le nord et le sud de Ngazidja pour désengorger la capitale, la construction des ports de Ngazidja et de Mohéli tout en réhabilitant celui de Ndzuani, ou encore la modernisation des aéroports de Hahaya et Fomboni non sans entreprendre à construire un nouvel aéroport à Ndzuani. Au cours de cette réunion, des secteurs tels que le tourisme, l’économie bleue, le numérique et le transport maritime ont également fait l’objet d’échanges. Le président de l’Union a effectivement insisté sur l’aspect pertinent des propositions en demandant un dossier contenant des projets bancables, des fiches de projets et des projets sommaires.
Tout en enrichissant et en orientant les autres points importants, le chef de l’État a mis en outre l’accent sur le secteur de la santé et celui de l’éducation en demandant notamment une analyse minutieuse de la question de l’école publique et de l’enseignement, aujourd’hui en perte de vitesse. Tout en planifiant une autre rencontre, le président a demandé au comité de présenter la prochaine fois des dossiers finis afin d’avoir une idée presque précise sur le montant que le pays a besoin d’obtenir auprès de ses amis et partenaires. Il a enfin réitéré la volonté du gouvernement d’intégrer les partenaires notamment le Pnud et l’agence française de développement dans l’élaboration et la conception, en somme dans les travaux préalables à l’organisation de l’évènement.
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