De tous les ministères dont les Comoriens s’impatient de voir des changements effectifs, c'est sans doute le ministère de la justice....
De tous les ministères dont les Comoriens s’impatient de voir des changements effectifs, c'est sans doute le ministère de la justice. Or rien ne semble bouger dans ce secteur !
Les Comoriens ont hâte de voir se concrétiser le changement annoncé pendant les campagnes présidentielles : l’émergence 20130.
Certains ministères, l’économie, les télécommunications notamment semblent s’être mis dores et déjà à pied d'oeuvre pour atteindre les objectifs de leurs ministères. Le remplacement d’Archimed à la tête de CT et l’interconnexion dans la foulée ont été bien accueillis par l'opinion publique. Le directeur sortant avait cumulé suffisamment de casseroles et la CT était au bord de l'implosion selon les employés.
Chez Houmédi M. on multiplie les rencontres avec les acteurs nationaux, internationaux et les investisseurs... Par ailleurs les initiatives visant à trouver des solutions pour l’énergie sont de bons signaux. Nous suivons les échéances annoncées et établirons en temps voulu les bilans. A quand les réformes ?
C'est le ministère de la justice – au passage département clé dans la transformation du pays – qui a l'air de faire du sur place.
Le ministre ne semble pas à la hauteur de la mission qui lui incombe. Il a l'air de faire du colmatage, du lèche-botisme sa stratégie pour se maintenir. Mais nous n'en sommes pas là ! Le système, monsieur le ministre doit être secoué, nettoyé; les garde-fou activés, le respect des procédures, de l’indépendance des magistrats observés... Il vous faut être courageux et novateur.
Votre capacité à opérer ces changements redonneront de la confiance aux Comoriens dans leur justice, mais surtout aux investisseurs étrangers que nous appelons de nos voeux. Or pour l'heure, l'usine à gaz qu’est le tribunal de Moroni, la routine des petits arrangements, des mkarakaras, du clientélisme... rien ne semble réellement démontrer que vous entamez un travail de réforme pour tourner la page.
Par Inaya Halidi
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