En attendant les foudres qui vont s'abattre sur moi, il y a des questions dont je ne peux pas me passer. Il y a un an depuis que le p...
En attendant les foudres qui vont s'abattre sur moi, il y a des questions dont je ne peux pas me passer. Il y a un an depuis que le président Ahmed Abdallah Sambi est enfermé sans jugement, sans procès... sans rien.
Selon ceux qui connaissent le droit, après quatre mois renouvelables d'enferment, la justice n'a aucune raison d'enfermer un détenu. Donc cette justice indécise, doit impérativement libérer Sambi. Et sauf chez ses proches, mais son sort passe comme quelque chose de normal.
Mohamed Morsi est mort au tribunal lors d'une comparution. Et ses proches politiques et sa famille, rejetteraient la thèse d'une mort naturelle. Un an après le président Sambi reste un dard sous les pieds du colonel Azali et son pouvoir. Libérer Sambi ou le laisser en prison après délai expiré, prennent le colonel Azali en tenaille. La crainte de la popularité en puissance de Sambi frémit le régime frauduleux.
Sinon, les comoriens ne veulent pas que Sambi quitte son incarcération à la Mohamed Morsi ancien président égyptien ni à la Mochida Biola, ancien chef de l'opposition au Nigeria... Détenu, étant vivant, Sambi menace le pouvoir tyrannique du colonel Azali et ses hommes par sa popularité. Libre, il hante ce même pouvoir qui l’a enfermé sans raison, depuis un an.
Enfin, sans glaçon, j’aimerais bien connaitre les avis de nos juristes, soutiens du pouvoir, mes frères que j'estime beaucoup.
Par Said Yassine Said Ahmed
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