Nos institutions étant basées sur l’insularité constitutionnelle, afin d’éviter certaines frustrations, Il me paraît normal que toute mod...
Nos institutions étant basées sur l’insularité constitutionnelle, afin d’éviter certaines frustrations, Il me paraît normal que toute modification concernant la représentation nationale tienne compte de cet esprit pour ne pas créer d’autres problèmes qui n’ont jamais existé.
Soucieux de l’équité, pour une gestion juste de notre pays, je me permets d’interpeler les décideurs sur le projet de loi en cour de rédaction, concernant le nombre de postes réservés aux députés de l’étranger qui seront appelés à représenter la diaspora à l’assemblée nationale des Comores.
Si on considère qu’il existe plus de 300 000 comoriens à l’étranger, leur représentation à l’assemblée doit être conséquente sans troubler l’équilibre par rapport à la répartition insulaire actuelle des élus du peuple.
C’est pourquoi, il me paraît licite que la diaspora comorienne de part le monde soit représentée par 6 députés répartis comme suit :
-3 députés pour la grande Comore
-2 députés pour Anjouan
-1 député pour Mohéli
L’autre cas de figure serait de ne pas troubler l’équilibre actuel au parlement en gardant le même nombre de députés pour chaque entité insulaire. L’inconvénient serait de continuer de ne pas respecter une règle fondamentale en démocratie qu’est la création des sièges de députés en fonction en tenant compte du nombre de citoyens pour chaque circonscription.
Docteur Abdou Ada Musbahou
Chirurgien de hôpitaux
France
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