Au- delà de l’aspect protocolaire et symbolique de la cérémonie de prestation de serment politique, apparaît comme autre préalable l’enga...
Au- delà de l’aspect protocolaire et symbolique de la cérémonie de prestation de serment politique, apparaît comme autre préalable l’engagement solennel et surtout public que prend l’élu d’exercer les fonctions confiées avec responsabilité et respect des obligations inhérentes auxdites fonctions.
Au final, sert-il le bon fonctionnent démocratique des Institutions?
Outre le fait de devoir prêter serment devant des autorités assermentées en présence des personnalités religieuses, chez nous, la particularité veut que ledit serment se prête « le Coran à la main” quoique souvent, on peut constater l’inverse: Coran entre les mains. A se demander de la validité dudit serment.
Secundo, il arrive que le même serment se fasse faire en langue nationale alors que le texte le consacrant l’ait redirigé uniquement en langue française.
L’utilité démocratique dudit serment face à l’éminence des hautes fonctions s’arrête-t- elle à cet engagement verbal, lequel n’est pas susceptible de prévenir la survenance des attitudes postérieures contraires audit serment. Se sent- on suffisamment lié à ce serment une fois que prend fin ladite cérémonie ? Vertu dissuasive ? Crainte de parjures?
Le jureur reconnaît il sa subordination à un statut? Le dépositaire de l’autorité publique qui ne saurait se prévaloir d’une quelconque volonté arbitraire.
La dernière particularité a trait à une coïncidence religieuse, les 4 serments de 2019 s’effectuant en pleine période de mois sacré, ce qui revêt une haute importance morale desdits évènements.
L’euphorie de certains peut parfois céder la place à une forte émotion pour celui qui, Coran à la main, mesure la lourdeur islamique de la tâche pendant que d’autres peuvent paraître et apparaître bien sereins.
Que lesdits serments se fassent pour nous, au profit de l’intérêt général. Jamais contre nous ...!!!
Par Damed Kamardine
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