Le mois de ramadan est là et on peut voir sur le mur de clôture de l'hôpital El-Maarouf, côté Route Nationale 1, des numéros peints ...
Le mois de ramadan est là et on peut voir sur le mur de clôture de l'hôpital El-Maarouf, côté Route Nationale 1, des numéros peints en rouge qui délimitent les espaces destinés aux vendeurs occasionnels, très nombreux en ce mois.
Mais selon le responsable de la communication de l'hôpital, M. Mahamoud Abdallah, la Mairie de Moroni n'a pas consulté, ni même informé l'hôpital, avant de délivrer des autorisations. Or le mur qui va être utilisé par ses vendeurs appartient à l'hôpital. M. Mahamoud Abdallah juge la décision de la Mairie irresponsable, parce que ce mur a été fragilisé par le cyclone, des arbres sont tombés dessus à certains endroits.
Les activités commerciales sur le mur et/ou à sa base le fragilisent encore plus et accroient le risque de le voir s'effondrer mettant en danger la vie d'autrui.
M. Mahamoud Abdallah indique que l'hôpital a saisit le préfet à ce sujet et compte bien aller jusqu'au ministre de l'intérieur.
Il rappelle que lorsque, il y a 2 ans, la Mairie de Moroni a pris la décision de libérer les trottoirs qui étaient occupés par des vendeurs de rue, l'hôpital El-maarouf, les avait refaits de Philips au rond point ambassadeur, et repeint les murs.
Cette année là, le directeur de l'hôpital avait consenti à laisser les vendeurs occuper les lieux gracieusement pendant les 10 derniers jours du mois de ramadan. La Mairie leur a toutefois fait payer. Aujourd'hui, il n'est pas question de business, il y a à se soucier de la sécurité des gens, vendeurs et clients.
Crédit photos Msa Mchangama ©Hayba fm
COMMENTAIRES