A quelques semaines du Ramadan, un petit tour au petit marché de Moroni. Quelle est la situation des prix des denrées alimentaires s...
A quelques semaines du Ramadan, un petit tour au petit marché de Moroni.
Quelle est la situation des prix des denrées alimentaires sur les marchés de la Capitale ?
Selon Mme Mariama Mroudjae, originaire de Mtsamdu dans le Washili, vendeuse de poisson au petit marché de Moroni, l'état doit prendre ses responsabilité pour assurer des prix justes et abordables pour tout le monde.
Elle déclare ne faire que 250f de marge sur le poisson qu'elle vend. Mais elle a du mal à joindre les deux bouts parce que les autres produits coûtent cher surtout les produits locaux, 8 bananes à 1000f, 4 maniocs à 1000f, 3 à 4 taros à 2000f,...
Ces prix s'expliquent, selon elle, par les prix de gros appliqués par les agriculteurs : Mhogo à 15 000f le sac, Mbatse à 20 000fr le sac, Djimbi blanc à 17 500fr le sac, Djimbi manga, à 33 000f le sac et Ndrovi, à minimum 10 000f le régime.
Pour ce qui est du poisson, elle assure qu'il n'y a aucune spéculation des prix, le poisson étant un produit périssable. Le poisson péché loin est vendu entre 2500f et 3500f selon l'arrivage et les vendeurs ne prennent sur ces prix que 250f de marge. Le thon péché à proximité coûte entre 1500f et 1750f et même chose pour le pwere.
Bientôt le Ramadan
Pour Mme Mariama, si l'état souhaite agir réellement sur le pouvoir d'achat, il faudra qu'il agisse à la source pour permettre une baisse de prix qui ne va pas pénaliser qu'une catégorie. C'est à dire, faire baisser le prix de gros des produits locaux et le prix au détail des produits de 1er nécessité importés.
Pour le mois sacré du ramadan, il faudrait que chaque comorien puisse manger à sa faim quels que soient ses revenus. Elle espère que l'état ne fera pas porter tout le poids de la régulation des prix sur les seuls vendeurs des marchés. ©Hayba fm
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