Aux Comores, il y a d'un côté le peuple du régime, et de parts et d'autres celui de Sambi, celui des oppositions, celui de Campag...
Aux Comores, il y a d'un côté le peuple du régime, et de parts et d'autres celui de Sambi, celui des oppositions, celui de Campagnard, le peuple de Mouigni, celui de Mamadou, et on accuse l'armée.
Formons-nous un peuple allié d'Allah?
Sommes-nous un peuple qui mérite le secours d'Allah?
Ne devons nous pas nous repentir et nous réformer?
Des musulmans saluent la révolte en Algérie et au Soudan pourtant aux années 1990 une écrasante majorité populaire dit non à la dictature par les urnes en Algérie, ils ont récolté plus de répression et plus d'injustice par la suite, pourquoi, parce que nous avons abandonnée en l'Islam la forme de liberté et la forme de justice les plus complètes.
2011 en Égypte une marée populaire chasse la dictature de la rue, puis accède au pouvoir par les urnes avant de voir revenir une dictature encore plus sanguinaire que la précédente avec El-Sisi, pourquoi, parce que la démocratie n'est pas propre aux musulmans.
Ni la révolte ni le vote n'apporteront de solutions contre les tyrans parmi les musulmans car la tyrannie est une punition qui exige repentance, réformation et patience en attendant la délivrance; car la tyrannie n'apparaît dans une communauté musulmane qu'après que les croyants se sont écartés du Rappel d'Allah, qu'ils se sont livrés aux péchés et à la désobéissance aux prescriptions divines.
En observant ces mauvais exemples de soulèvement pour des musulmans, le peuple est unanime dans la contestation et l'armée agit en conséquence en attendant le retour à l'ordre de la nouvelle et prochaine dictature.
Le Prophète Muhammad interdit la rébellion chez les croyants gouvernés par un tyran, ces manifestations dans le monde musulman montrent que nous méritons la ruse qui s'accomplie et la tyrannie qui va suivre. Sinon, quelle voie pour les Comores?
Il serait donc mieux de penser la révolution autrement que par la contestation brutale.
Que celui qui peut organiser un ou plusieurs citoyens, puis les soutenir même avec de petits moyens, qu'il le fasse, la révolution commence par là!
Muhammad Soidrouddyne Hassane
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