Il me semble qu'il faille inclure parmi les droits fondamentaux si ce n'est pas encore le cas celui, très utile, de se sentir à l...
Le gouvernement doit être contraint sous peine de sanctions de créer toutes les conditions permettant aux citoyens de se plaire chez eux en banissant la personalisation et la perversion du pouvoir.
Chaque citoyen doit pouvoir s'exprimer librement dans son pays, y trouver un travail permanent pour mener une vie décente et se sentir en sécurité que le président soit de petite ou de grande taille.
Il ne faut en aucun cas sentir le besoin de s'éloigner de son pays parce que les autorités sont effectivement dégoûtantes. Un président qui déplaît n'a pas sa place au palais présidentiel. Il doit se retrouver dans l'opposition.
Le maintenir au pouvoir par tous les moyens doit être perçu comme une menace à l'unité et à la stabilité du pays car cela conduira tôt ou tard à une confrontation avec le peuple.
Vous l'aurez compris. Le président est sans doute l'homme le plus important de son pays - et souvent il en est trop fier - mais il n'est cependant absolument rien face au peuple.
Si le président n'est pas reconnaissant de ne plus vivre dans la misère comme ce fut le cas quand il était encore chez ses parents, alors qu'il aille vivre ailleurs pour punir son ingratitude potentiellement contagieuse.
Pour revenir donc à notre question, faut-il prendre un kwassa pour Mayotte sous contrôle Français ou un avion pour je ne sais où quand on n'aime pas ses dirigeants? Je pense que non. Il ne faut point projeter de prendre le large. Les autorités doivent absolument changer leurs manières. Nos pays ne sont pas leurs propriétés.
Un président, ça ne discrimine pas. Dans un pays déjà divisé par la nature, on ne tient pas de propos choquants, grotesques et rebelles. Il faut garder ses pieds sur terre et toujours peser ses mots.
Qu'est ce qui fait ta pseudo-supériorité? Est-ce parce que les autres insulaires ont accepté de te laisser tous les avantages du pouvoir chez toi au nom de l'unité nationale? Apprenez à être reconnaissants et non vantards.
Babayou Houmadi
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