SUR LE CHEMIN, LE POUVOIR VERS LE RECOIN C'est parti et c'est raté. Avec le pétrole, le pays risque de cramer, de s'éclat...
SUR LE CHEMIN, LE POUVOIR VERS LE RECOIN
C'est parti et c'est raté. Avec le pétrole, le pays risque de cramer, de s'éclater... En tout cas rien n'est étonnant car c'est un pays africain et nos dirigeants sont des africains.
Pour ce pétrole, il n' y a rien à imiter ailleurs qu'une concentration de pouvoir soldée par des arrestations arbitraires, des emprisonnements sans motifs... une justice à deux vitesse, des complots en carton... pour ne citer que ceux-là.
A l’espace de deux ans et demi, ce pouvoir dont le guide chante ironiquement une chanson baptisée "PAIX", a enfermé officiellement 41 prisonniers politiques. sans compter les gardes à vue... des certains relâchés. Les morts et les blessés par balles, on n'en parle pas... Une turbulence inimaginable pour un président démocratiquement élu en 2016. Oui, c'est quand le peuple croyait à la prise de conscience.
Le président du Groupe CRC & CIE, est le premier artisan de son impopularité. Lui qui a nommé des conseillés, qu'il n'écoutent pas et même auxquels répond pas en cas de besoin de rencontre. A part les mosquées de Vendredi, les cérémonies, les shows, mais des nombreux conseillés comme Ibrahim Hissani, Mohamed Issimaila, notre Msaidié à nous, Bambao, Djaé Ahamada Chanfi, comptabilisent des mois sans croiser leur chef dans le castel de Befuni, mais seuls des salariés.
Il faudrait que nous connaissions donc les personnes qui lui ont conseillé d'inviter les les régions, une par une avec la remise des enveloppes aussi costales pour faire les shows à Befuni afin d'impressionner la communauté internationale, comme quoi, c'est le peuple qui l'a élu après être refoulé dans les villes des Comores avec conviction. Ikoni, Uziwani, Mitsamiuli, Mbeni... témoignent. Des plusieurs centaines de millions dilapidés et envoyés par le colonel Azali, dans les régions pour préparer leurs sorties pour la présidence.
Nous avions cru qu'avec les fins de respirations de certains, les scénarios connaissent de fin. Non, le peuple n'aime pas ce pouvoir usurpé. La preuve, depuis que le pays est pays, cette taille de mobilisation à terme de manifestation de partout où se trouvent des comoriens, ne s'est jamais produite. Même à l'époque des mercenaires blancs. En tout cas, le climat que ce pouvoir a instauré au pays, il y sera la première victime.
Par Said Yassine Said Ahmed
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